lundi 6 janvier 2025

Beautiful Higher Land

 


15 Interesting Facts You May Not Know About Ireland
1. Ireland is known for its ancient tradition of storytelling, and the country is home to the world's oldest continuously operating theatre, the Theatre Royal in Dublin.
2. The Irish language, Gaelic, is one of the oldest languages still spoken in Europe and is a key part of the nation's heritage.
3. Ireland is often called the "Land of Saints and Scholars" due to its rich history of religious and educational influence, especially during the Middle Ages.
4. The Cliffs of Moher, one of Ireland's most iconic natural landmarks, rise 702 feet (214 meters) above the Atlantic Ocean and attract nearly a million visitors annually.
5. The Irish diaspora is vast, with over 70 million people worldwide claiming Irish ancestry, many in countries like the United States, Canada, and Australia.
6. The Book of Kells, a beautifully illustrated manuscript dating back to the 9th century, is one of Ireland's greatest cultural treasures.
7. Ireland has more than 30,000 castles, ruins, and tower houses, making it one of the most castle-rich countries in the world.
8. Ireland is one of the few countries where you can find wild red deer, the largest land mammal species native to the country.
9. The Dublin Zoo, founded in 1830, is the oldest zoo in Ireland and one of the oldest in Europe.
10. Ireland is the birthplace of the famous whiskey, Irish whiskey, which has been distilled since the 12th century.
11. The country has its own unique traditional music, with instruments like the uilleann pipes, a type of bagpipe, and the bodhrán, a frame drum.
12. Ireland has no snakes, a fact that has been mythically attributed to St. Patrick driving them all into the sea, although it's likely that snakes were never native to the island.
13. The Giant’s Causeway, located in Northern Ireland, is a UNESCO World Heritage site made up of over 40,000 interlocking basalt columns formed by volcanic activity.
14. Ireland has a rich tradition of folklore and mythical creatures, including leprechauns, banshees, and the púca, a shape-shifting spirit.
15. St. Patrick's Day, celebrated on March 17th, honors Ireland's patron saint and is celebrated worldwide with parades, music, and the wearing of green.

Patrizio Ratto : le Roi du jour


 

Pas d'épiphanie ici

6 janvier : l'Epiphanie , une fête chrétienne ; dans la confession catholique , elle célèbre, depuis le début du 2eme siècle , le Messie venu dans le monde et qui reçoit la visite de 3 Rois mages : Gaspard, Melhior, Balthazar.

Ils ne sont pas passés par ici donc pas de galette des Rois comme en Europe mais tout de même  des crêpes  chaque jour dans les restaurants de la plage aussi n'ai-je point dérogé à la tradition de la Chandeleur.  Et ce soir, eh bien, je vais manger des fèves ! 

Feeling at Home

 "One day I was sitting in a motel in middle America, and it was one of those really plastic popular inn type places, and I had arrived and I went into my room and I sat down and set up my little puja table and you know, all that stuff. Moving the menu and stuff, and it was kind of depressing, and I thought, 'Well, a few more weeks and I'll be done with this tour and I can go home.' And then I saw the pain that that thought was creating for me. 

Un jour j'étais assis dans un motel au centre de l'Amérique et c'était un de ces auberges ordinaires populaires dans ce genre d'endroit.  Arrivé, je suis entré dans ma chambre , je me suis assis et ai installé ma petite table de pooja et tout le bazar ... Déplacé le menu et tout ça et c'était plutôt déprimant et je me suis dit : " Allez encore quelques semaines et j'en aurai fini avec cette tournée, je pourrai rentrer chez moi . Et puis j'ai vu la douleur que cette pensée engendrait en moi 

So I got up and I walked out of the room, closed the door, walked down the hall, turned around, came back, unlocked the door and yelled, 'I’m home!' And I came in and I sat down, and I looked and, you know, I wouldn’t have decorated particularly this way, but what the heck, you know? I thought, if I’m not at home in the universe, boy, I got a problem. If I say, 'I can only be home here, not there.'

Alors je me suis levé et je suis sorti de la pièce, j'aai fermé la porte, j'ai marché dans le couloir , j'ai fait demi-tour , j'ai dévérouillé la porte et j'ai crié : "Enfin à la maison ! " Je suis rentré et je me suis assis, j'ai regardé autour de moi et vous savez je n'aurais pas décoré  particulièrement cette pièce de cette façon , mais bon sang , j'ai pensé : si je ne suis pas chez moi dans l'Univers , alors j'ai un problème . Si je dis " "Je ne peux être chez moi qu'ici, pas là-bas "

What is home? Home is the quality of presence. It’s the quality of being wherever you are."
Qu'est ce que la maison ? La maison c'est la qualité de la présence . La qualité d'être là où nous sommes.

Ram Dass

Spiritual Teacher (1931-2019)

C'est pourquoi je suis si bien ici , partout d'ailleurs ,  partout  tellement chez moi .

dimanche 5 janvier 2025

Couleurs de l'Inde



L'amie Barbara est désormais à Gokarna, au sud de Goa,  dans un centre de yoga . Elle m'envoie ces belles photos qui donnent envie de faire un tour dans cette station de bord de mer  dans l'état du  Karnataka  qui est aussi un centre de pèlerinage réputé. Il y a plusieurs temples dans cette petite ville de 20000 habitants dédiés principalement à Shiva .






Babuji et sa bécane

 Ce n'est pas la saison des lumières pour rien. Babuji a trouvé une batterie. ll a raccordé tous ses fils, tout scotché comme il se doit, plutôt deux fois qu'une !




Et voilà le résultat 


Comme le vélo n'a pas de lumière c'est plutôt une bonne idée 
Si Vantash ne parvient pas à se faire qualifier pour entrer en sport étude, il pourra toujours devenir électricien.


En attendant je ne pense pas que les vaches garderont la bécane comme ces ânes du Connemara semblent le faire .

Photo trouvé sur :The Days of the MV Naomh Éanna, Ireland posté par Marcus Lydon sur FB.



Festin dominical

Le seul jour où ma famille indienne mange du poulet c'est lorsque Julie et Somesh m'invitent  pour le déjeuner du dimanche, sinon chaque semaine au moins tous les 15 jours ( ça dépend des finances ! ) .


Et à chaque fois je m'interroge : mais pourquoi, comment est-ce tellement meilleur que dans les restaurants. Je pense que c'est la pincée d'amour supplémentaire . Merci les Amis.

samedi 4 janvier 2025

Anniversaires

 Pléthore de gens ici à être nés le 1er janvier .C'est l'anniversaire de Salmaan, de Juli, de Serita, de Manoj. Ca paraît difficile à croire mais il y a une explication coherente . Avant 2010 la carte d'identitté n'existait pas dans le pays . Depuis les documents ont été délivrés à 1,15 milliard de personnes de plus de18 ans 

 Mais l'illetrisme était tel aussi jusqu'à très récemment dans ce pays, qui est le pays le plus peuplé du monde (1,45 milliards) , que les gens, ne sachant ni écrire ni lire, ne pouvaient noter nulle part la date de naissance de leurs enfants et ne s'en souviennent que pour donner l'année éventuellement, se souvenant vaguement d'une anecdote : " C'était l'année où...", "Je devais avoir à peu près 22 ans" dit la mère de Julie. Comme elle ne connait pas forcément sa propre année de naissance, ça laisse à désirer !  Quelle saison ? quel jour? Il ne faut pas trop en demander ...Ca ne semble avoir aucune importance. D'ailleurs Julie ne sait pas si elle a 37, 38 ou 39 ans . Elle pense 38 parce qu'il lui semble qu'elle avait près de 20 ans quand elle est tombée enceinte d'Aarti....Et qu'Aarti va en avoir 18 ...

Donc tous ceux et ils sont nombreux, qui  ne purent donner ni date ni heure ont été enregistrés comme étant nés le 1er janvier !!! De faux Capricornes donc... 

Chilling Out


 Ici , ce qui me semble précieux, c'est que j'ai du temps, du temps pour moi.

Quand j'ai entrepris en 2006 mes 7 ans de voyage autour du monde, j'étais si fatiguée que j'ai pris une année de repos . Ce fut l'année des îles ! J'allais d'île en île, de la Nouvelle Calédonie au Japon en passant par le Vanuatu, Tahiti, les Marquises,  les îles Cook, Tonga, l'Australie , la Nouvelle Zélande  Et ma seule préoccupation était de me re-poser. D'île en île j'allais de mieux en mieux de lieux en lieux  : je récupérais d'années à ne pas savoir dire non . D'île en île j'allégeais les bagages inutiles, les je dois, je devrais, tu ne mérites pas,  ce n'est pas possible,  tu n'as pas le droit, n'y pense même pas.  Je prenais le droit d'y penser justement! Je voyais l'assujettissement . Ca m'éloignait des autres.  
J'ai vidé mon sac. Jeté bien des conventions à la mer.  Libéré toutes les cases, rouvert une à une toutes les cages et je me suis remise ... à moi-m'aime, loin, si loin de tout qu'en dira-t-on?  
Au bout de la première année, j'étais re-née.


Ici je ne suis pas fatiguée  et ce que j'apprécie c'est d'avoir le temps de profiter de mon âge , d'aller à mon rythme, d'être calme, sereine, de ne pas subir de pression, d'avoir très peu d'obligations, de ne pas vivre en fonction de,  d'être relax, cool , happy, blissful sans compte à rendre. Je chill out ! J'ai juste à être moi.  Je me vis relax, laid back,  carefree. Paradoxalement Ca me rapproche des autres. J'ai le temps de les regarder et de les voir.  De m'émerveiller devant le regard des enfants. Le temps d'admirer chaque coucher de soleil. Le temps de déguster chaque instant. Celui d'être "easygoing" en me faisant la vie simple , légère,  juste authentique. 

En écrivant tout ça je me rends compte que le plus important dans cette présence à moi-même c'est que ca me rend comme universelle. Fêlée? Fondue? Fada? Illuminée? Peut -être bien mais en tous les cas, LIBRE.

Bye India


Etienne, Stéphane, Maxime , Léo et Lucas 

La famille qui était encore à Delhi s'envole ce matin pour Paris . Il manque Sébastien ( qui prenait la photo je suppose ). Je crois que malgré les ennuis de santé répétés, ils rentrent séduits et conquis par cet étonnant et unique pays.

Une fois que vous aurez senti la poussière de l’Inde, vous ne vous en libèrerez jamais. 

a écrit Rumer Godden 

  • Née le 
  • Décédée le 

qui passa plusieurs années en Inde avant de rentrer dans un pensionnat britannique à l'adolescence. Elle a dirigé l'école de ballet de Calcutta durant de nombreuses années et ne cessa d'écrire après la publication de son premier roman " Chinese Puzzle " en 1936

Née dans le sud de l'Angleterre, Margaret Rumer Godden passe toute son enfance en Inde avant de rentrer dans un pensionnat britannique durant son adolescence. En Inde, elle dirige durant de nombreuses années l'école de ballet de Calcutta. Dès la publication de son premier roman, 'Chinese Puzzle', en 1936, l'écrivain ne cessera d'écrire.

vendredi 3 janvier 2025

Mes Babuji



Vantash dit Babuji -13 ans - né sous le signe du Lion - le fils de Juli ( Jayasri) et de Somesh Karibari  est un sage déjà ( d'où ce surnom). Il est incroyablement déterminé. C'est le genre d'enfant bourré de talents qui visiblement ramène de ses vies passées plusieurs spécificités. C'est un champion de foot, (Jean lui a rapporté un T-shirt du Paris St Germain -  et il en est très fier)et un champion de cricket. Il  s'exerce sans répit sur la plage jusqu'à une heure avancée de la nuit ! Son seul trésor est ce vélo qu'il peint et repeint régulièrement. L'enluminant de guirlandes parfois et pour ce,  il est toujours à la recherche de batteries à récupérer. Lors de son dernier vol plané il a cassé la selle en deux ! Il l'a rafistolée mais semble mal assis . Heureusement la mère Noël avait encore au fond de sa besace quelques centaines de roupies qui vont servir à ce que, dès ce soir, cette selle  pourrie ne casse plus les c..... de Babuji ! 


Ce jeune Babuji me ramène ce matin à penser à Ram Chandra, surnommé Babuji aussi, un yogi de l'Uttar Pradesh qui a passé la majeure partie de sa vie à développer et à transmettre une méthode de méditation Raja Yoga appelée Sahaj Marg et à connecter science et spiritualité.

 

La fin de la religion est le début de la spiritualité. La fin de la spiritualité est le début de la réalité et la fin de la réalité est la véritable Béatitude. Quand cela aussi est parti, nous avons atteint notre destination

 Ram Chandra dit Babuji Maharaj (1899-1983)


Cet article provient du magazine "Le Sahaj Marg "


Il est dit qu'alors que Lalaji était dans un état de supra-conscience, songeant à un successeur pour poursuivre son travail spirituel, la forme de Ram Chandra de Shajahanpur lui apparut. Lalaji commença à transmettre à son successeur présumé, attirant ainsi Ram Chandra à lui. Cette personnalité spéciale fut connue plus tard sous le nom affectueux de Babuji pour des milliers de ses dévots.

A la recherche des origines

Babuji naquit à Shajahanpur, ville du Nord de l'Inde, dans l'état de l'Uttar Pradesh, le 30 avril 1899. Le nom de Ram Chandra lui fut donné, d'après une des grandes personnalités de l'histoire indienne. Son père était avocat, un érudit célèbre qui instruisit énormément Ram Chandra en Anglais, Ourdou et Persan, espérant peut être que son fils suivrait son exemple. Mais dès son plus jeune âge, Ram Chandra fit preuve d'une aspiration à la réalisation spirituelle, laquelle éclipsa tout autre intérêt.

Ram Chandra devint un babu, ce qui dans sa langue maternelle signifie employé, et ce fut du fait de sa profession que lui fut donné ce surnom affectueux, Babuji. (Le suffixe 'ji' est honorifique, une marque de respect souvent accolée aux noms ou titres en Inde). Il exerça la fonction d'employé à la court dans le district de Shajahhanpur pendant plus de trente ans. On le maria à l'âge de dix neuf ans et sa femme, Bhagwati, lui donna deux filles et quatre fils avant de mourir en 1949. La vie de Babuji fut celle d'un chef de famille ordinaire, jamais celle d'un renonçant ou sannyasi. Il considérait que le foyer et la famille étaient le meilleur terrain d'entrainement à la spiritualité et ce fut dans cette optique qu'il approcha ses responsabilités familiales.

Enseignements

Il commença son éducation spirituelle tout seul, expérimentant toutes formes de dévotion disponibles dans la religion hindoue ainsi que des pratiques yogiques telles que le pranayama (contrôle du souffle). En juin 1922, à un âge relativement jeune, vingt deux ans, il rencontra son maitre spirituel, un homme du même nom que lui qui vivait dans la ville de Fatergarh, pas loin de Shahjahanpur. Shri Ram Chandra de Fatehgarh, affectueusement connu sous le nom de Lalaji, un saint du plus haut niveau. Il reconnut Babuji comme l'homme qui lui était apparut dans un rêve, des années auparavant, celui qui était destiné à lui succéder en tant que leader de la plus grande renaissance spirituelle, dont lui, Lalaji, était le pionnier.

Bien qu'enseignant et disciple ne se rencontrèrent que quelques fois avant la mort de Lalaji en 1931, Lalaji devint le centre et le seul but de l'existence de Babuji. La pensée de son Maitre demeura constante dans l'esprit et le cœur de Babuji dès leur première rencontre jusqu'à ce que lui même rejoignit le monde lumineux en avril 1983. Sa conversation était ponctuée du nom de Lalaji et aucun honneur n'était suffisant à Babuji envers son Maitre, pour témoigner du grand amour existant entre eux deux. "j'avançais . . . indifférent à toutes autres choses" écrivait Babuji dans son autobiographie "jusqu'à ce que j'aie atteint le niveau énoncé par mon Maitre dans un rêve et dans les termes suivants quand il quitta son enveloppe mortelle : je suis devenu ‘Toi' et Toi ‘Moi'. Maintenant personne ne peut dire que je suis autre que toi et que toi tu sois autre que moi."

Sa contribution à la spiritualité

Babuji était de par sa nature, le plus humble des hommes et pourtant ému par une immense fierté envers son merveilleux Maitre. La communication établie entre eux après la transition de Lalaji continua tout au long de la vie de Babuji et remplit son journal intime avec ses étonnantes visions dans la nature de la réalité et des conseils pratiques sur la façon de mener une vie spirituelle. Il était continuellement a la recherche d'un équilibre ; être ni content des bonnes paroles ni fâché par les mauvaises pour maintenir une attitude d'humilité mais éviter l'habitude d'une excessive modestie. C'était sa conviction que l'ego, étant la production de Dieu, ne pouvait pas être annihilé. Plutôt, à travers un abandon complet et une très grande dévotion pour son Maître, il a été pu modifier l'ego, l'identifiant non pas avec le corps mais avec l'âme.

Au sujet de sa condition spirituelle il écrit, « Il semble qu'il y ait une uniformité dans l'amour. Les liens de parenté semblent avoir été coupés. J'ai autant de respect pour ma servante que pour mon respecté père. J'ai autant d'amour pour les fils des autres personnes que j'en ressens pour mon propre fils. J'ai autant d'égard pour un chien que j'en ai pour ma propre personne ; comme si mon existence propre et celle d'un chien sont identiques. Je considère aussi l'or et la terre être la même chose. Je vois le pieux et le vilain du même œil. »

Apres le décès de Lalaji, Babuji commença à voyager à travers l'Inde, utilisant le don de transmission ou pranahuti (une technique yogique redécouverte par Lalaji et léguée à Babuji comme étant la base du système Sahaj Marg du raja yoga). Il allait seul dans des endroits où il n'avait ni ami ni connaissance, faisant le tour de la ville en transmettant l'énergie divine et repartant sans un mot. Les fruits de ce travail sont maintenant visibles par l'étendue du réseau des centres Sahaj Marg à travers l'Inde.

En 1945, Babuji fonda la Shri Ram Chandra Mission en l'honneur de son Maitre. Convaincu que Dieu est simple et peut être atteint repar de simples moyens, en 1972 il commença à voyager hors de l'Inde pour apporter la méthode du Sahaj Marg aux cultures de l'Europe et de l'Amérique.  

Le Dernier Voyage

Bien que professeur et disciple se soient rencontrés quelques fois seulement, la pensée de son Maître resta constamment dans l'esprit et le cœur de Babuji ; depuis leur première rencontre jusqu'à sa mort en Avril 1983 a l'âge de 83 ans. Sa conversation était ponctuée du nom de Lalaji et aucun honneur dédié à son Maitre n'était assez grand pour exprimer l'immense amour qui existait entre eux.

Le Sahaj Marg est une pratique vivante et de ce fait a été adaptée par chacun des maîtres successifs pour convenir à l'époque où nous vivons. L'essentiel cependant reste inchangé avec l'intention, à la fois pragmatique et divine, décrite par Babuji de cette façon :

« Nous avons organisé de nous-mêmes une minuscule création sous la forme de notre existence matérielle individuelle ayant de multiples couches de grossièreté et d'opacité. Ce qu'il faut faire maintenant c'est se débarrasser de ces couches d'opacité, une par une, et retrouver l'état absolu que nous avions au moment de la création. Ceci est l'essentiel de la philosophie de notre système Sahaj Marg. Nous devons pour ainsi dire dissoudre cette petite création personnelle ou nous épanouir.»

jeudi 2 janvier 2025

Chapeau l'Artiste


 Karmai est son nom d'après Inst mais je ne trouve rien sur lui . Serait-ce irréel et le produit de l'IA?  Bien possible mais tout aussi émouvant. Y compris le fait d'avoir  peint deux mains gauches .

Et Marine à Paris

      Pendant que j'assiste une fois de plus à ce spectacle ennoblissant. 

    Dans six semaines elle sera là aussi, ma Marine !  Et sûr son à venir sera loin d'être gris puisque c'est une personne en Or elle aussi.

Emma en Egypte

                        Avec Némo  et Nicolas , les cousins 2000, photographiés par Djibril


      Beaucoup de joie au rendez-vous , et j'imagine des pyramides de fous-rires.

Steph à Delhi


Et moi qui la trouvais bronzée ! 

mercredi 1 janvier 2025

L'amour au quotidien

Transmis par le magazine "Reflets"


 On va s'y appliquer !


L'Amour m'a dit :

" Il n'y a rien d'autre que moi "

Je suis resté silencieux

Rumi

 

Transmis par Martine P.

Mon premier janvier

A 15 heures 




 Mr Tuk Tuk est venu nous récupérer au Mill où nous avions délicieusement déjeuner


Pour nous mener au Zest sur la Talpona Beach  prendre un pot positif ! 


A quelques kilomètres  de bonheur partagé  par Clara, Céline et moi  serrées sur notre banc alors que Jean était devant 


Nous étions loin d'être les seuls à avoir eu cette bonne idée d'y commencer l'année : le Zest était blindé 


Somesh nous a aussi fait faire un tour du côté de la rivière, histoire de nous rappeler que la vie coule toujours dans le bon sens jusqu'à se jeter dans l'infinité.


Et que l'on peut mener sa barque 

Puis nous sommes rentrés au Nest  où j'avais rendez-vous avec Barbara  pour admirer son  dernier coucher du soleil à Goa  car elle descendait dès ce matin 70 kms plus bas, à Gokarna  dans le Karnataka, un autre Etat  suivre un cours de yoga.

C'était le dernier pot aussi pour les amis de Paris, grands aventuriers, qui allaient prendre, la nuit tombée, un bus de nuit qui en 9 ou10 heures, cahin caha, les mènerait à  Bangalore - d'ou ils prendraient   l'avion pour l'archipel indien des iles Andaman. Clara me dit qu'on y trouve des crocodiles ! 

Je connais Jean A. depuis 27 ans. Il faisait partir du dernier groupe d'enseignement qu'a initié Michel. Il n'avait pas encore 30 ans  et je le comparais déjà à l'apôtre bien aimé. Sa douceur, sa bienveillance, son ouverture du coeur étaient déjà sans pareilles . Lorsque Michel est mort en 1999, il restait à ce groupe  une année de séminaire à faire . Je  l'ai assurée en son nom . Aussi Jean fut aussi mon étudiant d'un an, ce qui nous a rapprochés encore. En 2005  Luc Bigé offrit à L'Ann Moor  un stage sur les travaux d'Hercule  et Jean y participa, accompagné de sa compagne Anne-Laure et de leur petite fille Clara qui n'avait pas 6 mois  La voici aujourd'hui proche de ses 19 ans. Délicieuse, délicate, discrète, elle tient de son papa le goût des voyages et des gens.

La nouvelle compagne de Jean, Céline, avec laquelle il vit depuis 10 ans est un soleil ambulant . Pulpeuse, généreuse, gouailleuse, c'est  un régal de la regarder vivre avec sa peau laiteuse, son visage sans ride, sa bonne humeur constante, son sourire d'ange, sa faculté d'avoir gardé  sur la vie un regard d'enfant  tout en rendant à la société un service éminent. 


Trois êtres pleins de talents qui laissent derrière eux un parfum d'exception.

Bonne année à tous








 Moi je me charge de la mienne et elle est excellente, sinon la meilleure .

Tout est déjà accueilli d'avance avec bonheur. Oh! il y aura des choses que je ne comprendrai pas, mais, comme je sais qu'il ne me sera rien envoyé qui ne soit en dernier recours bénéfique pour l'évolution de ma conscience, je m'incline d'avance. Je ne laisserai pas le passé m'entraver et sachant que d'un instant à l'autre tout peut arriver je ne perdrai pas un instant à me soucier de ce futur incertain.  La vie est fragile. Passé et futur n'existant que dans ma mémoire ou dans mon imagination je m'appliquerai  à expérimenter la seule chose qui soit : le présent que la grande Vie m'offre d'instant et instant et, où que je sois, où que j'en sois, je ne vivrai qu'ici et maintenant. Pas de pulsion, pas de conflit, pas de contrôle ( si ce n'est sur mes pensées et mes émotions)  mais une confiance absolue dans la beauté de l'existence, dans la bienveillance de l'Univers à notre égard. Tout le temps qui me reste je m'engage à vivre avec la vie, la plus belle de mes histoires d'amour. Le seul fait d'Être m'est une joie qui ne s'altère pas.


Allons-y , c'est parti !