Cool Reflexions from a cool Granny living in a cool country the Djwaal Khool way
lundi 6 janvier 2025
Beautiful Higher Land
Pas d'épiphanie ici
6 janvier : l'Epiphanie , une fête chrétienne ; dans la confession catholique , elle célèbre, depuis le début du 2eme siècle , le Messie venu dans le monde et qui reçoit la visite de 3 Rois mages : Gaspard, Melhior, Balthazar.
Ils ne sont pas passés par ici donc pas de galette des Rois comme en Europe mais tout de même des crêpes chaque jour dans les restaurants de la plage aussi n'ai-je point dérogé à la tradition de la Chandeleur. Et ce soir, eh bien, je vais manger des fèves !
Feeling at Home
"One day I was sitting in a motel in middle America, and it was one of those really plastic popular inn type places, and I had arrived and I went into my room and I sat down and set up my little puja table and you know, all that stuff. Moving the menu and stuff, and it was kind of depressing, and I thought, 'Well, a few more weeks and I'll be done with this tour and I can go home.' And then I saw the pain that that thought was creating for me.
Un jour j'étais assis dans un motel au centre de l'Amérique et c'était un de ces auberges ordinaires populaires dans ce genre d'endroit. Arrivé, je suis entré dans ma chambre , je me suis assis et ai installé ma petite table de pooja et tout le bazar ... Déplacé le menu et tout ça et c'était plutôt déprimant et je me suis dit : " Allez encore quelques semaines et j'en aurai fini avec cette tournée, je pourrai rentrer chez moi . Et puis j'ai vu la douleur que cette pensée engendrait en moi
So I got up and I walked out of the room, closed the door, walked down the hall, turned around, came back, unlocked the door and yelled, 'I’m home!' And I came in and I sat down, and I looked and, you know, I wouldn’t have decorated particularly this way, but what the heck, you know? I thought, if I’m not at home in the universe, boy, I got a problem. If I say, 'I can only be home here, not there.'
Alors je me suis levé et je suis sorti de la pièce, j'aai fermé la porte, j'ai marché dans le couloir , j'ai fait demi-tour , j'ai dévérouillé la porte et j'ai crié : "Enfin à la maison ! " Je suis rentré et je me suis assis, j'ai regardé autour de moi et vous savez je n'aurais pas décoré particulièrement cette pièce de cette façon , mais bon sang , j'ai pensé : si je ne suis pas chez moi dans l'Univers , alors j'ai un problème . Si je dis " "Je ne peux être chez moi qu'ici, pas là-bas "
What is home? Home is the quality of presence. It’s the quality of being wherever you are."
Qu'est ce que la maison ? La maison c'est la qualité de la présence . La qualité d'être là où nous sommes.
Ram Dass
Spiritual Teacher (1931-2019)
C'est pourquoi je suis si bien ici , partout d'ailleurs , partout tellement chez moi .
dimanche 5 janvier 2025
Couleurs de l'Inde
L'amie Barbara est désormais à Gokarna, au sud de Goa, dans un centre de yoga . Elle m'envoie ces belles photos qui donnent envie de faire un tour dans cette station de bord de mer dans l'état du Karnataka qui est aussi un centre de pèlerinage réputé. Il y a plusieurs temples dans cette petite ville de 20000 habitants dédiés principalement à Shiva .
Babuji et sa bécane
Ce n'est pas la saison des lumières pour rien. Babuji a trouvé une batterie. ll a raccordé tous ses fils, tout scotché comme il se doit, plutôt deux fois qu'une !
Et voilà le résultat
Photo trouvé sur :The Days of the MV Naomh Éanna, Ireland posté par Marcus Lydon sur FB.
Festin dominical
Le seul jour où ma famille indienne mange du poulet c'est lorsque Julie et Somesh m'invitent pour le déjeuner du dimanche, sinon chaque semaine au moins tous les 15 jours ( ça dépend des finances ! ) .
samedi 4 janvier 2025
Anniversaires
Pléthore de gens ici à être nés le 1er janvier .C'est l'anniversaire de Salmaan, de Juli, de Serita, de Manoj. Ca paraît difficile à croire mais il y a une explication coherente . Avant 2010 la carte d'identitté n'existait pas dans le pays . Depuis les documents ont été délivrés à 1,15 milliard de personnes de plus de18 ans
Mais l'illetrisme était tel aussi jusqu'à très récemment dans ce pays, qui est le pays le plus peuplé du monde (1,45 milliards) , que les gens, ne sachant ni écrire ni lire, ne pouvaient noter nulle part la date de naissance de leurs enfants et ne s'en souviennent que pour donner l'année éventuellement, se souvenant vaguement d'une anecdote : " C'était l'année où...", "Je devais avoir à peu près 22 ans" dit la mère de Julie. Comme elle ne connait pas forcément sa propre année de naissance, ça laisse à désirer ! Quelle saison ? quel jour? Il ne faut pas trop en demander ...Ca ne semble avoir aucune importance. D'ailleurs Julie ne sait pas si elle a 37, 38 ou 39 ans . Elle pense 38 parce qu'il lui semble qu'elle avait près de 20 ans quand elle est tombée enceinte d'Aarti....Et qu'Aarti va en avoir 18 ...
Donc tous ceux et ils sont nombreux, qui ne purent donner ni date ni heure ont été enregistrés comme étant nés le 1er janvier !!! De faux Capricornes donc...
Chilling Out
Ici , ce qui me semble précieux, c'est que j'ai du temps, du temps pour moi.
Bye India
La famille qui était encore à Delhi s'envole ce matin pour Paris . Il manque Sébastien ( qui prenait la photo je suppose ). Je crois que malgré les ennuis de santé répétés, ils rentrent séduits et conquis par cet étonnant et unique pays.
“Une fois que vous aurez senti la poussière de l’Inde, vous ne vous en libèrerez jamais.”
a écrit Rumer Godden
- Née le
- Décédée le
qui passa plusieurs années en Inde avant de rentrer dans un pensionnat britannique à l'adolescence. Elle a dirigé l'école de ballet de Calcutta durant de nombreuses années et ne cessa d'écrire après la publication de son premier roman " Chinese Puzzle " en 1936
Née dans le sud de l'Angleterre, Margaret Rumer Godden passe toute son enfance en Inde avant de rentrer dans un pensionnat britannique durant son adolescence. En Inde, elle dirige durant de nombreuses années l'école de ballet de Calcutta. Dès la publication de son premier roman, 'Chinese Puzzle', en 1936, l'écrivain ne cessera d'écrire.
vendredi 3 janvier 2025
Mes Babuji
Ce jeune Babuji me ramène ce matin à penser à Ram Chandra, surnommé Babuji aussi, un yogi de l'Uttar Pradesh qui a passé la majeure partie de sa vie à développer et à transmettre une méthode de méditation Raja Yoga appelée Sahaj Marg et à connecter science et spiritualité.
“La fin de la religion est le début de la spiritualité. La fin de la spiritualité est le début de la réalité et la fin de la réalité est la véritable Béatitude. Quand cela aussi est parti, nous avons atteint notre destination”
Ram Chandra dit Babuji Maharaj (1899-1983)
Cet article provient du magazine "Le Sahaj Marg "
Il est dit qu'alors que Lalaji était dans un état de supra-conscience, songeant à un successeur pour poursuivre son travail spirituel, la forme de Ram Chandra de Shajahanpur lui apparut. Lalaji commença à transmettre à son successeur présumé, attirant ainsi Ram Chandra à lui. Cette personnalité spéciale fut connue plus tard sous le nom affectueux de Babuji pour des milliers de ses dévots.
A la recherche des origines
Babuji naquit à Shajahanpur, ville du Nord de l'Inde, dans l'état de l'Uttar Pradesh, le 30 avril 1899. Le nom de Ram Chandra lui fut donné, d'après une des grandes personnalités de l'histoire indienne. Son père était avocat, un érudit célèbre qui instruisit énormément Ram Chandra en Anglais, Ourdou et Persan, espérant peut être que son fils suivrait son exemple. Mais dès son plus jeune âge, Ram Chandra fit preuve d'une aspiration à la réalisation spirituelle, laquelle éclipsa tout autre intérêt.
Ram Chandra devint un babu, ce qui dans sa langue maternelle signifie employé, et ce fut du fait de sa profession que lui fut donné ce surnom affectueux, Babuji. (Le suffixe 'ji' est honorifique, une marque de respect souvent accolée aux noms ou titres en Inde). Il exerça la fonction d'employé à la court dans le district de Shajahhanpur pendant plus de trente ans. On le maria à l'âge de dix neuf ans et sa femme, Bhagwati, lui donna deux filles et quatre fils avant de mourir en 1949. La vie de Babuji fut celle d'un chef de famille ordinaire, jamais celle d'un renonçant ou sannyasi. Il considérait que le foyer et la famille étaient le meilleur terrain d'entrainement à la spiritualité et ce fut dans cette optique qu'il approcha ses responsabilités familiales.
Enseignements
Il commença son éducation spirituelle tout seul, expérimentant toutes formes de dévotion disponibles dans la religion hindoue ainsi que des pratiques yogiques telles que le pranayama (contrôle du souffle). En juin 1922, à un âge relativement jeune, vingt deux ans, il rencontra son maitre spirituel, un homme du même nom que lui qui vivait dans la ville de Fatergarh, pas loin de Shahjahanpur. Shri Ram Chandra de Fatehgarh, affectueusement connu sous le nom de Lalaji, un saint du plus haut niveau. Il reconnut Babuji comme l'homme qui lui était apparut dans un rêve, des années auparavant, celui qui était destiné à lui succéder en tant que leader de la plus grande renaissance spirituelle, dont lui, Lalaji, était le pionnier.
Bien qu'enseignant et disciple ne se rencontrèrent que quelques fois avant la mort de Lalaji en 1931, Lalaji devint le centre et le seul but de l'existence de Babuji. La pensée de son Maitre demeura constante dans l'esprit et le cœur de Babuji dès leur première rencontre jusqu'à ce que lui même rejoignit le monde lumineux en avril 1983. Sa conversation était ponctuée du nom de Lalaji et aucun honneur n'était suffisant à Babuji envers son Maitre, pour témoigner du grand amour existant entre eux deux. "j'avançais . . . indifférent à toutes autres choses" écrivait Babuji dans son autobiographie "jusqu'à ce que j'aie atteint le niveau énoncé par mon Maitre dans un rêve et dans les termes suivants quand il quitta son enveloppe mortelle : je suis devenu ‘Toi' et Toi ‘Moi'. Maintenant personne ne peut dire que je suis autre que toi et que toi tu sois autre que moi."
Sa contribution à la spiritualité
Babuji était de par sa nature, le plus humble des hommes et pourtant ému par une immense fierté envers son merveilleux Maitre. La communication établie entre eux après la transition de Lalaji continua tout au long de la vie de Babuji et remplit son journal intime avec ses étonnantes visions dans la nature de la réalité et des conseils pratiques sur la façon de mener une vie spirituelle. Il était continuellement a la recherche d'un équilibre ; être ni content des bonnes paroles ni fâché par les mauvaises pour maintenir une attitude d'humilité mais éviter l'habitude d'une excessive modestie. C'était sa conviction que l'ego, étant la production de Dieu, ne pouvait pas être annihilé. Plutôt, à travers un abandon complet et une très grande dévotion pour son Maître, il a été pu modifier l'ego, l'identifiant non pas avec le corps mais avec l'âme.
Au sujet de sa condition spirituelle il écrit, « Il semble qu'il y ait une uniformité dans l'amour. Les liens de parenté semblent avoir été coupés. J'ai autant de respect pour ma servante que pour mon respecté père. J'ai autant d'amour pour les fils des autres personnes que j'en ressens pour mon propre fils. J'ai autant d'égard pour un chien que j'en ai pour ma propre personne ; comme si mon existence propre et celle d'un chien sont identiques. Je considère aussi l'or et la terre être la même chose. Je vois le pieux et le vilain du même œil. »
Apres le décès de Lalaji, Babuji commença à voyager à travers l'Inde, utilisant le don de transmission ou pranahuti (une technique yogique redécouverte par Lalaji et léguée à Babuji comme étant la base du système Sahaj Marg du raja yoga). Il allait seul dans des endroits où il n'avait ni ami ni connaissance, faisant le tour de la ville en transmettant l'énergie divine et repartant sans un mot. Les fruits de ce travail sont maintenant visibles par l'étendue du réseau des centres Sahaj Marg à travers l'Inde.
En 1945, Babuji fonda la Shri Ram Chandra Mission en l'honneur de son Maitre. Convaincu que Dieu est simple et peut être atteint repar de simples moyens, en 1972 il commença à voyager hors de l'Inde pour apporter la méthode du Sahaj Marg aux cultures de l'Europe et de l'Amérique.
Le Dernier Voyage
Bien que professeur et disciple se soient rencontrés quelques fois seulement, la pensée de son Maître resta constamment dans l'esprit et le cœur de Babuji ; depuis leur première rencontre jusqu'à sa mort en Avril 1983 a l'âge de 83 ans. Sa conversation était ponctuée du nom de Lalaji et aucun honneur dédié à son Maitre n'était assez grand pour exprimer l'immense amour qui existait entre eux.
Le Sahaj Marg est une pratique vivante et de ce fait a été adaptée par chacun des maîtres successifs pour convenir à l'époque où nous vivons. L'essentiel cependant reste inchangé avec l'intention, à la fois pragmatique et divine, décrite par Babuji de cette façon :
« Nous avons organisé de nous-mêmes une minuscule création sous la forme de notre existence matérielle individuelle ayant de multiples couches de grossièreté et d'opacité. Ce qu'il faut faire maintenant c'est se débarrasser de ces couches d'opacité, une par une, et retrouver l'état absolu que nous avions au moment de la création. Ceci est l'essentiel de la philosophie de notre système Sahaj Marg. Nous devons pour ainsi dire dissoudre cette petite création personnelle ou nous épanouir.»
jeudi 2 janvier 2025
Chapeau l'Artiste
Karmai est son nom d'après Inst mais je ne trouve rien sur lui . Serait-ce irréel et le produit de l'IA? Bien possible mais tout aussi émouvant. Y compris le fait d'avoir peint deux mains gauches .
Et Marine à Paris
Pendant que j'assiste une fois de plus à ce spectacle ennoblissant.
Dans six semaines elle sera là aussi, ma Marine ! Et sûr son à venir sera loin d'être gris puisque c'est une personne en Or elle aussi.
Emma en Egypte
Avec Némo et Nicolas , les cousins 2000, photographiés par Djibril
mercredi 1 janvier 2025
L'amour au quotidien
On va s'y appliquer !
L'Amour m'a dit :
" Il n'y a rien d'autre que moi "
Je suis resté silencieux
Rumi
Transmis par Martine P.
Mon premier janvier
Mr Tuk Tuk est venu nous récupérer au Mill où nous avions délicieusement déjeuner
Puis nous sommes rentrés au Nest où j'avais rendez-vous avec Barbara pour admirer son dernier coucher du soleil à Goa car elle descendait dès ce matin 70 kms plus bas, à Gokarna dans le Karnataka, un autre Etat suivre un cours de yoga.
C'était le dernier pot aussi pour les amis de Paris, grands aventuriers, qui allaient prendre, la nuit tombée, un bus de nuit qui en 9 ou10 heures, cahin caha, les mènerait à Bangalore - d'ou ils prendraient l'avion pour l'archipel indien des iles Andaman. Clara me dit qu'on y trouve des crocodiles !
Je connais Jean A. depuis 27 ans. Il faisait partir du dernier groupe d'enseignement qu'a initié Michel. Il n'avait pas encore 30 ans et je le comparais déjà à l'apôtre bien aimé. Sa douceur, sa bienveillance, son ouverture du coeur étaient déjà sans pareilles . Lorsque Michel est mort en 1999, il restait à ce groupe une année de séminaire à faire . Je l'ai assurée en son nom . Aussi Jean fut aussi mon étudiant d'un an, ce qui nous a rapprochés encore. En 2005 Luc Bigé offrit à L'Ann Moor un stage sur les travaux d'Hercule et Jean y participa, accompagné de sa compagne Anne-Laure et de leur petite fille Clara qui n'avait pas 6 mois La voici aujourd'hui proche de ses 19 ans. Délicieuse, délicate, discrète, elle tient de son papa le goût des voyages et des gens.
La nouvelle compagne de Jean, Céline, avec laquelle il vit depuis 10 ans est un soleil ambulant . Pulpeuse, généreuse, gouailleuse, c'est un régal de la regarder vivre avec sa peau laiteuse, son visage sans ride, sa bonne humeur constante, son sourire d'ange, sa faculté d'avoir gardé sur la vie un regard d'enfant tout en rendant à la société un service éminent.
Bonne année à tous
Moi je me charge de la mienne et elle est excellente, sinon la meilleure .