: J’ai écrit cette chanson en pensant à certains repas de famille vécus dans l’enfance et dans l’adolescence, qui m’ont souvent énormément pesé.
J'avais peur qu'un drame éclate, spectatrice de rituels liés à ces réunions de personnes qui ne s’aimaient pas toujours, ou qui s’aimaient mal. Des personnalités fortes et des rapports complexes entremêlés de non-dits et de propos qui me heurtaient.
Et puis aussi ces souvenirs qu’on nous rabâche année après année, décennie après décennie, et ma difficulté à voir le passé ressassé… Souvent transformé d’ailleurs… romancé.
Comme Orelsan, « je déteste les fêtes de famille » ! Il y a trop de faux-semblants , trop de paroles choquantes qu’on laisse passer pour ne pas faire de vagues, trop de piques lancées avec le sourire. La famille, vécue ainsi, je la ressens comme un lieu hostile. Où on doit se taire et se protéger.
Enfant, je n’étais pas armée pour lutter contre autant d’injonctions à ne pas « être moi-même ». Je n’avais, alors, pas le caractère pour. J’étais en demande d’être aimée. Je pense que le seul moyen de vivre l’expérience de la famille sans être abimé, c’est d’y aller pour donner de l’amour. Pas dans le but d’en recevoir. La famille, c’est le plus complexe mais le plus efficace terrain d’apprentissage des relations humaines.
J'avais peur qu'un drame éclate, spectatrice de rituels liés à ces réunions de personnes qui ne s’aimaient pas toujours, ou qui s’aimaient mal. Des personnalités fortes et des rapports complexes entremêlés de non-dits et de propos qui me heurtaient.
Et puis aussi ces souvenirs qu’on nous rabâche année après année, décennie après décennie, et ma difficulté à voir le passé ressassé… Souvent transformé d’ailleurs… romancé.
Comme Orelsan, « je déteste les fêtes de famille » ! Il y a trop de faux-semblants , trop de paroles choquantes qu’on laisse passer pour ne pas faire de vagues, trop de piques lancées avec le sourire. La famille, vécue ainsi, je la ressens comme un lieu hostile. Où on doit se taire et se protéger.
Enfant, je n’étais pas armée pour lutter contre autant d’injonctions à ne pas « être moi-même ». Je n’avais, alors, pas le caractère pour. J’étais en demande d’être aimée. Je pense que le seul moyen de vivre l’expérience de la famille sans être abimé, c’est d’y aller pour donner de l’amour. Pas dans le but d’en recevoir. La famille, c’est le plus complexe mais le plus efficace terrain d’apprentissage des relations humaines.
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