Ce bruit du silence qui s'installait entre nous quand tu conduisais la nuit pour aller n'importe où et de preference nulle part : ce souffle de sécurité absolue , cette évidence , cette grâce offerte comme un tremplin pour aller bien plus loin, au-delà.
Ce que tu décris aujourd'hui, toi aussi, et je t'en remercie, comme un bonheur véritable , comme une véritable impression, sans question, sans réponse, sans direction, comme en dehors du temps et de l'espace, tu as raison de le qualifier de " bruit spirituel". Il me manque encore.
Je ne l'ai retrouvé ce bruit là, qu'une fois depuis , le jour où Michel est parti tant il n'y avait plus rien à ajouter, pas un seul mot de plus à dire. Le vide, inattendu et bienheureux, s'est alors, comme alors, empli d'une joie silencieuse . L'un de nous y allait, plus loin, au-delà .
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