jeudi 22 juillet 2021

A nos absents

 Quand il m’arrive d’oublier que vous êtes morts,

je vous entends venir,
comme du vent plein d’arbres,
rendre toutes ses feuilles à ma mémoire.
Tout ce temps que vous rapportez,
ma maison si petite aujourd’hui
le contient à peine,
seule s’agrandit la page,
mieux éclairée par vos ombres que par des lampes,
où j’écris ce que vous me murmurez.
Jean-François Mathé
Création : Jaume PLENSA




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