Je ne cesse de me sentir reconnaissante pour la jeunesse que j'ai eu dans ces années 60 . On trouvait du travail partout. On se sentait si libres. On se laissait draguer sans jamais mal y penser. Ne l'eusse-t-on pas été qu'on se serait vexées ! La révolte grondait mais n'était-il pas temps de renverser ces anciens préceptes, ces tabous qui nous semblaient hypocrites avant tout ?
Qu'on était belles dans nos habits vintage, avec nos chignons bouclés, huchées sur nos talons hauts, dans nos robes à carreaux copiant celle de Brigitte Bardot ! Pop rock , Yéyé, côté musique, nous étions si gâtés. Nos parents traitaient les Beatles de sauvages, nous trouvions nos parents ringards, occupés qu'ils étaient à acquérir une télé, un frigidaire.
À oublier la guerre.
"Everything" enfin ! était ou allait être "all right" ! On y croyait ( merci le King ) pendant que Johnny retenait la nuit alors que les garçons et les filles de notre âge "allaient dans la rue deux par deux" alors que les hippies, inspiraient "Peace and Love". On se trouvait heureux.
On faisait On faisait la bombe ( on appelait ça la "bamboula ": coca/vodka) mais on n'en lançait pas. Ca boumait ! Ca gazait ! bombe ( on appelait ça la "bamboula ": coca/vodka) mais on n'en lançait pas. Ca boumait ! Ca gazait ! Si loin si loin du Gaza d'aujourd'hui. Ni Peace, ni Love. Combien de siècles faudra-t-il encore à cette humanité barbare pour realiser que nous sommes tous humains et que notre but commun est d'apprendre à vivre ensemble, à aimer, à partager, à se protéger comme les frères, à la fois tous pareils et si différents que, si visiblement, nous sommes.
Ca prend tellement de temps que ça peut vous rendre
sou..sou...sou...soucieux, je le comprends
rond...rond..rond ronchon, par moments
bourré bourré bourré d'appréhensions. Pas étonnant.
Ce sont des moments difficiles mais nous sommes nés à cette époque car nous avons à participer, nous avons à contrebalancer au max la négativité en demeurant aussi actifs, compatissants et positifs que possible sans découragement. Pour apporter quelques sou...sou...sou soulagement à travers dons, nourriture, médicaments. Prières et engagement. Le monde est ivre en ce moment. Tellement inconscient qu'il en oublie le karma qu'il se crée, la dette qu'il lui faudra payer. Car une chose est certaine si l'on sème des oignons, ce ne sont pas des carottes que nous récolterons.
Je garde espoir car je crois que l'humanité progresse, malgré et au-delà de ces apparences désastreuses et de cette actualité désespérante, et que si on pouvait voir tout à la lumière de l’éternité et non du point de vue du temps, on aurait quelques bonnes surprises, à long terme ! Il y a un plan divin qui est d'installer l'Amour sur cette terre et envers et contre tout et tous, et je crois que ça se fera, marche par marche, prise de conscience après prise de conscience. Il y a sur cette planète des millions de gens de bonne volonté. Je trouve cela réconfortant. Que les plus éveillés d'entre eux nous inspirent. Chacun a son rôle à jouer. Nous n'installerons la paix dans ce monde que lorsque nous serons capables de l'établir en nous-mêmes.
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