vendredi 31 décembre 2021

Premier lever de soleil 2022


 

Bonne et simple année 2022


 Bonne Année 


La vie est bien trop courte pour perdre son temps à se faire une place là où on n’en a pas, pour démontrer qu'on a ses chances quand on porte tout en soi, pour s'encombrer de doutes quand la confiance est là, pour prouver un amour à qui n'ouvre pas les bras, pour performer aux jeux de pouvoir quand on n'a pas le goût à ça, pour s'adapter à ce qui n'épanouit pas.
La vie est bien trop courte pour la perdre à paraître, s'effacer, se plier, dépasser, trop forcer. Quand il nous suffit d'être, et de lâcher tout combat que l'on ne mène bien souvent qu'avec soi, pour enfin faire la paix, être en paix.
Et vivre. En faisant ce qu'on aime, auprès de qui nous aime, dans un endroit qu'on aime, en étant qui nous sommes. Vraiment.

Alexandra Julien - Le Carré du Temps




Last sunrise in the year


 In ireland,  a photo de Jane Owen 

Bon tourbillon 2022


 

Top 10


 

jeudi 30 décembre 2021

Dernier jour de l'année


 Faites en le plus beau des jours 2021

Je dirais même plus ...


 

Les gens sont les gens


 

Adieu Grichka

 

J'ai longtemps gardé cette photo avec Igor et Grichka Bogdanoff sur une étagère de mon bureau, très longtemps. Elle date de novembre 1982, il y a exactement 40 ans... Les jumeaux étaient passés chez moi quasi à l'improviste pour mon installation définitive à Paris. C'était la grande époque de Temps X (devenu “2002, l'odyssée du futur” cette année-là avant de reprendre son titre jusqu'en 1987).
La grande époque, oui. Le "temps X", c'était le temps où tout était possible, le temps de la créativité débridée, le temps où un programme de télévision animé par deux jumeaux charismatiques habillés en cosmonautes, était capable d'emmener la jeunesse de la France toute entière à la découverte de l'univers et de ses mystères, de promouvoir la Connaissance et l'humanisme, de faire entrevoir un futur aussi technologique qu'artistique, souvent par le biais de la science-fiction. Mais, et surtout, toujours animé d'étincelles d'espoir en l'avenir de l'esprit humain.
C'était un temps que je sais aujourd'hui privilégié où, avec mes vieux camarades comme Jean-Yves Casgha, qui était rédacteur en chef de cette émission et m'avait embarqué dans cette aventure, nous n'avions pas peur d'échanger les idées les plus folles dont certaines prenaient forme dans le vaisseau spatial caché dans un studio de TF1. Un décor désormais icônique que beaucoup retrouvaient chaque samedi devant leur écran, comme un deuxième "chez eux", comme un tremplin pour oser les aventures de l'esprit.
Il nous reste, aux "anciens", à tenter d'entretenir ou de raviver ces étincelles de liberté d'être et de penser que nous partagions avec tant de bonheur, d'insouciance et de complicité, pour ne pas nous laisser écraser par cette nuée sombre qui étend son emprise dans notre monde.
Adieu mon bon Grichka.
Peut être une image de 3 personnes, personnes debout et intérieur

Isabelle Filliozat

Bel hommage et chouette photo. Tu étais super mignon ! Belle brochette de jeunes aventuriers de la pensée. Les Bogdanov étaient si inspirants, j'ai adoré leurs livres, ils osaient penser hors des sentiers battus. Brillants mais aussi pédagogues et fun ! Et tellement humains et chaleureux quand j'avais diné avec eux un soir lors d'un salon du livre. J'espère qu'Igor récupère. Je ne doute pas qu'ils vont rester en contact ces deux là et nous étonner encore !

Ton corps te parle


 

mercredi 29 décembre 2021

Facile à comprendre


 De même que le cordon ombilical connecte le foetus au placenta , la corde d'argent connecte notre corps à l'esprit et de là aux forces divines , à la source de Vie. Quand le cordon ombilical est coupé on nait  sur ce plan. Quand la corde d'argent est coupée on meurt pour revivre sur un autre plan. Ce qui est en haut est juste comme ce qui est en bas . 

Bien arrivée à St Maur


 

lundi 27 décembre 2021

Nicholas B.

 Cet homme là, je l'aime depuis qu'il a 10 ans ! 

 
Il vit a Key West, doit atteindre l'âge de la retraite 

Encore que c'est un artiste donc la retraite est aléatoire 

Chaque jour il m'accompagne


Je le garde près de moi à l'âge où je l'aimais.

Merci Nicky ........


Nous avions toutes les 3 quarante ans


 Gisèle Chocart , Martine Mathias et moi 

De 1 à 100

 

Que vaut la somme des nombres de 1 à 100 ?

Il y a une anecdote à propos de ça.

Un enseignant était fatigué d'enseigner, alors il donna un problème à ses élèves :

Calculez la somme de 1 à 100.

Croyant que ça allait prendre beaucoup de temps, le professeur fut déconcerté par un jeune élève, peut-être âgé de 7 ou 8 ans, nommé Carl Friedrich Gauss, qui donna la réponse suivante : 5050.

Le professeur ne croyait pas qu’il ait pu faire tous les calculs, alors il lui a demandé une explication.

Gauss lui montra qu'il avait remarqué que la somme des termes ayant le même écart était toujours 101.

1+100=101

2+99=101

3+98=101

4+97=101

Gauss a également remarqué que ce modèle se répétait pendant 50 fois, alors il venait juste de calculer

10150=5050

Et voilà comment un enfant de 8 ans a découvert la somme d'une progression arithmétique.


Archbishop Desmond Tutu.

 Desmond Tutu en quelques dates

7 octobre 1931 Naissance à Klerksdorp (Afrique du Sud)
1954-1957 Instituteur
1961 Ordonné prêtre
1975 Elu doyen de la cathédrale anglicane St. Mary à Johannesburg
1984 Prix Nobel de la paix
1986 Archevêque du Cap
1995 Préside la commission Vérité et réconciliation
26 décembre 2021 Mort à l’âge de 90 ans
Photo : Alexander Joe / crédit AFP
« La réconciliation doit combiner vérité et pardon »



"We were made to enjoy music, to enjoy beautiful sunsets, to enjoy looking at the billows of the sea and to be thrilled with a rose that is bedecked with dew. Human beings are actually created for the transcendent, for the sublime, for the beautiful, for the truthful, and all of us are given the task of trying to make this world a little more hospitable to these beautiful things."

"If you are neutral in situations of injustice, you have chosen the side of the oppressor. If an elephant has its foot on the tail of a mouse and you say that you are neutral, the mouse will not appreciate your neutrality."

dimanche 26 décembre 2021

Retenez bien son nom







 Nicolas Jacquens (son nom :  s'il n'en change pas ) l'ACTEUR de demain 

Lendemain de fête


Le bonheur de revoir Yuri et Lara bien au chaud en dégustant des restes de pudding .......


 





Un jour Lara
Quand le vent a tourné
Un jour Lara
Ton amour t'a quitté
Tes yeux Lara
Revoient toujours ce train
Ce dernier train
Partant vers le chagrin
Le ciel était couvert de neige
Au loin déjà l'horizon brûlait
Cette chanson
Que chantaient les soldats
C'était si bon
Serré entre tes bras
Au bord des pleurs
Tu souriais Lara
Oubliant l'heure
La guerre, la peur, le froid


La joyeuse compagnie





 

Nos hôtes



Bientôt chez eux ! 


Alice la fée 


Fergus  le chef 


                                                                           Alice et Fergus le bonheur manifeste 



 

Quel joli Noël














 Photos de Martine Fève 

samedi 25 décembre 2021

Agapes


 Le réveillon hier fur plus que copieux 

Mousse de crevettes et quelques huitres à l'apéro 

Salade de gésier, foie gras , marrons, fruit exotique 

Escargots de bourgogne à la douzaine 

Homard à l'américaine , riz 

Fromage 

Roulé de chocolat  aux framboises et vacherin glacé 

Et voilà t-y pas qu'on recommence !!!! 

Avec un traditionnel repas de Noël irlandais 

Un jambon entier , une oie car nous ne sommes pas assez nombreux pour la dinde pantagruélique 

Pour le moment l'oie cuit ! 

Je vous tiens au parfum 

Le Christ vu par Jean Lavoué , le poète

 Longtemps je t’ai cru simplement revenu à la vie,




Apparaissant, il y a longtemps, dans une auberge
Avec pour seuls témoins deux compagnons d’errance et d’infortune.
Puis je t’ai imaginé installé en des cieux
Dont le vide interstellaire n’a cessé depuis
De se creuser à nos yeux.
J’ai bien voulu croire que tu avais un père
Et qu’il t’avait choisi pour fils,
Te faisant naître à la dure dans une étable
Avant de te laisser clouer sur une croix.
J’en suis resté longtemps à votre compagnie improbable
Qui avait pour troisième larron, disais-tu, un souffle indicible,
Un vent dont on ne savait d’où il venait, où il allait.
Mais je demeurais étranger,
Et tout le cosmos avec moi, à votre danse divine.
Vous étiez les héros fabuleux d’histoires que l’on se racontait,
Se transmettait de générations en générations,
Tandis que nos vies suivaient mal ces admirables croyances
Très souvent extérieures, inaccessibles et lointaines.
Et puis, il m’a suffi un jour de me fier au Poème
Et d’habiter dedans
Avec toutes les choses, les êtres, les visages,
L’amour, les joies et les souffrances des hommes et des femmes,
Les arbres, les animaux, les plantes,
Les galaxies, les étoiles
Pour comprendre que ta naissance, dans cette nudité rapportée,
C’est aussi bien en moi qu’elle se jouait
Comme en chacun de nous
Et aussi dans le moindre rocher ou l’immense océan
Offerts au vent du monde ;
Qu’il n’y avait pas d’autre corps à relever
Que celui de cette terre que nous avions souillée
Avec tout ce qu’elle contient ;
Que c’était elle dont le front depuis le premier jour
Était oint de cette huile sacrée de toutes bénédictions.
Tu n’avais fait qu’ouvrir la voie vers ce que nous avions déjà sous les yeux
Et j’ai compris alors que tu ne naissais
Nulle part ailleurs que dans ce réel-là
Dont nous étions tous partie-prenante,
Que tu étais toi-même cette danse cosmique avec nous
Dont le relèvement le troisième jour avait été promis,
Non pas comme celui d’une exception,
D’un individu hors du commun et séparé,
Mais comme celui de la création tout entière ;
Et que c’était sur sa naissance à elle qu’il nous fallait veiller
Comme sur notre propre naissance,
Notre plus vaste secret.
Depuis ce jour, les moindres troncs dénudés,
Les prairies couvertes de brumes et de brouillard,
Les branches cassées, les feuilles mortes froissées sous mes pas,
Ce ciel bas dont s’emmitouflent les derniers feux de la forêt,
Tout ce qui se tient ici et maintenant m’émerveille…
Et tant de vies enfouies qui participent aujourd’hui encore
De ce grand mystère
D’une vie sans cesse jaillissante, redonnée.
Ainsi, je ne te nomme plus
Que par ce nom silencieux qui englobe tout
Et que chacun réinvente à son usage,
Je te célèbre en toute écorce,
En toute blessure qui portent trace de ton visage :
Que tout soit grâce en toi
Et que tout soit béni !
Jean Lavoué, La Chesnaie, le 14 décembre 2021