dimanche 15 mai 2022

Le Wesak : naissance , illumination et mort du Bouddha

Le « Wesak », jour de la pleine lune du mois de mai, est le jour le plus sacré pour des millions de bouddhistes à travers le monde. C’est le Jour du Wesak, il y a 2 500 ans, en 623 av. J.-C., que le Bouddha est né. C’est également le Jour du Wesak que le Bouddha a atteint l’état d’illumination et qu'il est décédé dans sa quatre-vingtième année.


La légende qui entoure ce festival 

Selon une tradition ancestrale, Bouddha et le Christ descendent sur terre pour bénir l’humanité entière. Ils transmettent, par l’intermédiaire de Dieu, une énergie bienfaitrice nommée Shamballa signifiant le lieu du bonheur.

La fête du Wesak est un très grand rassemblement liant le divin au monde des hommes. Ce jour là, l’humanité joue le rôle du transmetteur des lumières, de l’énergie déployée pour entrer en osmose avec l’univers. Elle crée un tunnel vibratoire virtuel entre le divin et la terre.

Les « Wesakiens » ont pour habitude de dire que cette vallée est accessible à tous. Si géographiquement, elle est placée entre l’Inde et le Pakistan, elle est d’abord dans le cœur de chacun d’entre-nous. La doctrine du Wesak est de prôner une communion entre tous les hommes pour donner naissance à une autre nouvelle et meilleure civilisation.




Alice Ann Bailey
, (née Alice LaTrobe Bateman,  mariée à Foster Bailey, née  à Manchester - ), était une occultiste britannique.

Elle a reçu et transmis l'enseignement qui lui a été dicté par un Maître Tibetain . 


Son récit 

. A deux reprises, à l'époque où je travaillais dans les rangs de l'Église d'Angleterre comme évangéliste et où le Bouddhisme n'était encore pour moi qu'une religion païenne et (telle était mon ignorance) le Bouddha qu'une idole païenne, j'ai moi-même rêvé, a sept ans d'intervalle, que je participais à une étrange cérémonie. Les événements enregistrés étaient si nets et si précis et les détails chaque fois tellement identiques qu'il était impossible de ne voir, dans ces songes, qu'une simple fantasmagorie sans valeur ou de les considérer comme de simples rêves.  En lisant vingt ans plus tard une description de la Fête de Wésak, j'ai découvert que c'était à celle-ci que j'avais été présente. Mon rêve correspondait manifestement à la réalité. Depuis, j'ai plusieurs fois rencontré des gens ayant eu le même songe et se demandent à quoi ils avaient bien pu assister. Lorsqu'un rêve semble être le même bien qu'enregistré par différentes personnes dans le monde entier, lorsque les détails de ce rêve ne varient pas et lorsque l'on constate qu'il est basé sur une cérémonie bien précise qui se déroulait à la même époque, il y a certainement là matière à discussion, de quoi susciter un réel intérêt et peut-être même apporter un témoignage sur la réalité d'un fait. Rêve, légende et fait pourraient être  décrits comme suit:   Sur le versant  tibétain  des premiers  contreforts  de l'Himalaya, à assez haute altitude, se trouve une vallée qu'entourent  de hautes montagnes avec, au nord-est, une étroite ouverture. Cette vallée a donc la forme d'une bouteille dont le goulot serait au nord-est et elle va s'élargissant considérablement vers le sud.  Au nord, près du goulot, se trouve une énorme roche plate.  Alors qu'il n'y a, dans la vallée, ni arbre ni arbuste, mais seulement une sorte d'herbe grossière, les pentes de la montagne sont au contraire boisées.

Au  moment  de  la  pleine  lune  du  Taureau,  les  pèlerins  des  environs commencent à s'assembler, les saints hommes et les lamas pénètrent dans la vallée dont ils occupent le sud et le centre pour dégager le plus possible la partie nord-est. C'est là, d'après la légende, que se rassemblent un certain nombre de ces Grands Êtres qui sont ici-bas les Gardiens du Plan de Dieu pour notre planète et pour l'humanité.  Les noms que nous leur donnons importent peu. Le Chrétien peut préférer parler du Christ et de Son Église et les considérer comme les garants de l'ultime salut de l'humanité. Les ésotéristes du monde peuvent les appeler Maîtres de la Sagesse et Hiérarchie planétaire et savoir qu'Ils sont dirigés et instruits par le Christ, le Maître des Maîtres, Instructeur des anges comme des hommes. Nous pouvons les appeler Rishis, comme dans les Écritures Hindoues, ou Société des Intellects Éclairés comme dans l'enseignement tibétain. Ce sont les Grands Intuitifs et Compagnons -tels que nous les représentons de façon plus moderne- l'ensemble des individus devenus parfaits qui, ayant marché sur les traces du Christ, sont passés derrière le voile en nous laissant Leur exemple. Avec Leur Sagesse, Leur Amour et Leur Connaissance, Ils se dressent autour de notre race comme un mur protecteur et cherchent à nous conduire pas à pas (comme Ils ont eux-mêmes été conduits) des ténèbres vers la lumière, de l'irréel vers le réel et de la mort vers l'immortalité. Ce groupe de personnes qui connaissent la Divinité sont les principaux participants à la Fête de Wésak.  Se rangeant dans la partie nord-est de la vallée et en cercles concentriques (selon leur degré de développement initiatique), Ils se préparent à l'accomplissement d'un important acte de service.

Devant la roche et regardant vers le nord-est se tiennent Ceux que Leurs disciples ont appelés les Trois Grands Seigneurs.  Ce sont, au centre, le Christ, à sa droite le Manu, Seigneur des formes vivantes, à Sa gauche le Seigneur de la Civilisation. Tous trois font face à la roche sur laquelle repose une grande coupe de cristal remplie d'eau.

Il est curieux de noter, à propos de cette Cérémonie, que tous ceux rêvant qu'ils y ont participé se souviennent toujours de l'emplacement exact occupé par eux dans la partie basse de la vallée. Quelqu'un  avec qui j'en discutais me dit s'être tenu légèrement à l'écart, près d'un arbre auquel un cheval était attaché; d'autres paraissent savoir avec la même précision où ils étaient placés. Quelques-uns comprennent que cette disposition indique clairement le degré d'évolution des participants.

Derrière les Maîtres, les Adeptes, les Initiés et les plus anciens Serviteurs du Plan divin, viennent les disciples et les aspirants rangés par groupes et selon leur rang («en leur corps ou sans leur corps», pour citer Saint-Paul) et constituant actuellement le Nouveau Groupe des Serviteurs du Monde. Ceux présents dans leur corps physique sont venus là par les moyens ordinaires. D'autres sont présents en leur corps spirituel et à l'état de rêve.  Le «rêve» qu'ils raconteront plus tard ne serait-il pas l'admission physique et le souvenir d'un événement spirituel intérieur?

A mesure qu'approche l'heure de la pleine lune, la foule s'immobilise et ses regards convergent vers le nord-est. Certains mouvements rituels s'opèrent, au cours desquels les Maîtres assemblés et leurs disciples de tous rangs prennent certaines positions symboliques pour composer, sur le sol de la vallée, des figures telles que l'étoile à cinq branches, le Christ se tenant au point culminant, ou bien un triangle, avec le Christ au sommet; ou bien encore une croix ou d'autres combinaisons bien connues ayant toutes une signification profonde et puissante. Le tout s'accomplit au chant de certains paroles et  phrases  ésotériques  appelées  mantram. L'attente s'intensifie et la tension s'accroît. La foule semble éprouver une stimulation ou vibration puissante ayant pour effet d'éveiller l'âme des spectateurs, de fondre et d'unir le groupe en un tout cohérent et de l'élever en un acte empreint de demande spirituelle, d'attente et d'expectation. L'aspiration mondiale telle qu'elle se concentre en ce groupe attentif, atteint alors à son point culminant.  Ces trois mots -demande, attente, expectation- sont ceux pouvant le mieux décrire l'atmosphère de cette vallée secrète.

Les chants et les évolutions rythmées s'accélèrent; les participants et la foule tournent leurs regards vers le ciel dans la direction de la partie la plus étroite de la vallée. Quelques minutes avant l'heure de la pleine lune, un point minuscule apparaît dans le ciel. Il se rapproche, ses contours se précisent et on peut distinguer finalement la silhouette du Bouddha assis en position du lotus, vêtu de Sa robe safran, nimbé de couleur et de lumière et la main levée dans un geste de bénédiction. Lorsqu'Il arrive en un point surplombant exactement la roche et qu'Il plane au-dessus des têtes des Trois Grands Seigneurs, le Christ entonne un important mantram, utilisé seulement une fois l'an à l'occasion de cette Cérémonie et la foule, dans la vallée, se prosterne face contre terre. Cette invocation engendre un courant vibratoire, un courant de pensée d'une intensité telle qu'il s'élève du groupe d'aspirants, de disciples et d'initiés jusqu'à Dieu Lui-même. Elle marque le paroxysme de l'effort spirituel intensif poursuivi l'année durant. La portée de cette grande Invocation est universelle, cosmique; elle sert à nous relier au centre cosmique de force spirituelle d'où sont issues toutes les créatures. La bénédiction divine descend alors sur nous et est confiée au Christ, représentant l'humanité, qui la  reçoit  afin  d'en  assurer  la distribution.

Voilà comment, selon la légende, le Bouddha revient une fois l'an bénir le monde  et lui transmettre, par l'intermédiaire du Christ, un renouveau de vie spirituelle. Il s'éloigne ensuite avec lenteur jusqu'à ce que l'on ne voit plus dans le ciel qu'un point distant qui disparaît enfin. La Cérémonie, entre le moment de l'apparition du Bouddha dans le lointain et celui où Il se soustrait à nos regards ne dure que huit minutes. Le sacrifice annuel du Bouddha pour l'humanité (Il ne revient qu'au prix de grandes difficultés) est maintenant consommé et Il s'en retourne vers le Lieu élevé où Il travaille et attend. Chaque année, Il revient nous bénir. Chaque année, la même Cérémonie a lieu.  Chaque année Il collabore étroitement avec Son Frère, le Christ, pour le bien spirituel de la race humaine. Ces deux grands Fils de Dieu incarnent deux aspects de la vie divine et tous deux sont les dépositaires du type le plus haut d'énergie spirituelle auquel notre humanité puisse se montrer sensible. A travers le Bouddha se répand la Sagesse divine; au travers du Christ, l'Amour de Dieu se manifeste aux hommes. Ce sont cette Sagesse et cet Amour qui s'étendent sur nous à chaque pleine lune de mai (Taureau).

Tel est l'antique exposé, telle est la légende à la base de cette fête populaire de l'Orient.  Telle est la réalité, pour peu que nous osions y croire et que nos esprits soient suffisamment ouverts pour en admettre la possibilité. C'est là, certes, pour des Occidentaux, une conception nouvelle nécessitant la réadaptation de quelques-unes de nos idées les plus chères. Mais, si nous pouvons la comprendre, une plus large vision nous apparaîtra et nous prendrons conscience des possibilités qu'a notre race d'entrer actuellement en contact avec une nouvelle source, avec un nouveau centre de force spirituelle.


La cérémonie se tiendra cette nuit au moment précis où  la lune sera pleine 06h16 à Paris , 05h16 en Irlande .



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