Pour Tchouang-Tseu la conscience est continuellement animée par « de l’intention ». L’intention, dans le sens de vouloir, est aliénante, elle dirige.
Une des causes principales de l’erreur et de la souffrance est que notre conscience est constamment assujettie à de l’intentionnalité. Il s’agit de lever ce vouloir pour se libérer et oublier un instant l’idée d’action, de prétention et de tension.
Tout l’art, pour le praticien, serait de ne plus avoir cette intention afin de laisser faire et permettre d’aller là où s’écoulent naturellement les mouvements internes de l’interlocuteur.
Nathalie Paolucci - Quand penser fait résistance (extrait)
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