BRAVO LILA , c'est ECOLOGIQUE, ECONOMIQUE, CREATIF, AMUSANT.... J'étais nouille moi à 10 ans !
Cool Reflexions from a cool Granny living in a cool country the Djwaal Khool way
lundi 30 novembre 2020
La maison du lac
Pour bien commencer le mois e décembre , la maison de Bernard et Catherine vue d'en haut . Magique non ?
Je veux savoir
L'Homme-Joie
Christian Bobin : "La mort est peut-être la carte la plus belle"
L'un des plus grands poètes de sa génération se confie au Point.fr à l'occasion de la sortie de son dernier livre "L'homme-joie
On ne lit pas Christian Bobin, l'un des plus grands poètes de sa génération, sans se laisser emporter, pénétrer, par la transparence cristalline de son verbe. On découvre, on savoure ses mots avec précaution, tant il nous offre la vérité bouleversante de son être et de ses expériences, de manière tranchante, forte, unique, authentique. Dans son dernier livre, L'homme-joie(éditions de L'Iconoclaste), il nous parle de sa manière d'être présent à ce qu'il ressent ; des moments qui le frôlent légèrement ; des rencontres qui s'insèrent intensément en lui ; et de son amour perdu, qui n'empêche en rien, dit-il, que la vie soit "bien plus belle que ce que nous l'imaginons".
Le Point.fr : On vous sait solitaire, on vous imagine sauvage, peu enclin à la conversation, et notre rencontre commence par un grand rire...
Christian Bobin : En réalité, beaucoup de sourires traversent mes livres. Ils rayent, un peu, la vitre de papier. J'aime aller voir ce que je ne connais pas, l'imprévu, rencontrer des gens. Il n'y a rien de plus rare, ni de plus vivant, ni de plus important au monde que d'essayer de rencontrer quelqu'un. L'autre est un miroir. Si le miroir est de bonne qualité, il nous permet de nous deviner en lui. Il y a très peu d'événements fondateurs dans une existence. Quatre ou cinq. Tout ce qui mérite le nom d'événement est sans doute de l'ordre de la rencontre. Le coup porté par une émotion, le bouleversement induit par une beauté ou une épreuve, font que l'on se rencontre soi-même tout en découvrant autre chose de soi. La rencontre est le but et le sens d'une vie humaine. Elle permet qu'on ne la traverse pas en somnambule. Quand mes yeux se fermeront, ils le feront sur une immense bibliothèque constituée par des visages qui m'auront ému, troublé, éclairé. Un visage est éclairant quand un être est bienveillant et qu'il est tourné vers autre chose que lui-même. Le soin qu'il prend de l'autre, l'illumine, le rend vivant. Il capte une lumière et la renvoie. C'est quelque chose de rare. La richesse de cette vie est faite surtout de visages et de quelques paroles. Les mots ne sont pas les plus importants. Ils enferment parfois. Alors que quand ils sont simplement allusifs, à peine écrits, ils amènent le lecteur à faire un travail psychique et délivrant sur lui-même. Les livres sont agencés pour permettre à un silence bienfaisant, fraternel, de venir. Dans cet espace, quelque chose de l'auteur rencontre le lecteur et celui-ci y rencontre quelque chose de lui. Dans ce monde, on parle trop pour ne rien dire. Écrire permet d'aérer le langage, de faire venir de la lumière, quelque chose de neuf et de silencieux entre les mots, sous les phrases. Ce silence est bienfaisant.
Comment présenteriez-vous L'homme-joie ? C'est un livre construit en 15 récits dédiés à celle que vous avez aimée et que vous continuez à aimer...
L'homme-joie est au bord d'être perdu, au bord d'être trouvé... (Immense éclat de rire)... C'est un titre de noble, une figure archétypale de l'homme à venir qui n'existe, en chacun de nous, que par intervalles. La joie dont je parle ici ressemble au sautillement, bref, suspendu, d'une enfant dans des flaques d'eau. Passagère, elle nous traverse le coeur par intermittence. Pourtant, étrangement, elle est plus nous que toute autre chose. L'enfant qui sautille convertit la petite malédiction de la pluie en d'étoiles tomber par terre. La spiritualité permet de traverser tout ça et de continuer. Mais toute définition est un enterrement de première classe. Je préfère évoquer la spiritualité en parlant de confiance, cet étrange sentiment, grâce auquel je sais que les moments d'enfermement ou de désespoir que je connais comme tout le monde sont temporaires et qu'autre chose arrivera ensuite. L'enfer sur terre est monotone et normé, un endroit assez conventionnel. Le paradis est tout sauf convenu. Tout y est sans arrêt nouveau ; d'une nouveauté de fleur de cerisier non commerciale. Chaque instant y est vécu comme étant le dernier. La vie est un trésor que nous gâchons. Si on regarde ce qui est autour de nous, de plus fragile, de plus banal, nous pouvons y voir quelque chose d'illuminant. Les mères le savent bien. Quand l'une d'entre elles se penche sur le berceau de son tout-petit en train de dormir, elle est une géante qui veille sur la course des étoiles. Ces choses-là, qui ne sont petites qu'en apparence, sont le meilleur de l'existence. L'esprit est la vraie trace de la vie en nous. Jubilation, en jeu. Cette joie transforme toute malédiction en gaieté. C'est quelque chose vers lequel nous pouvons tendre, un soleil à venir. Il n'y a pas de règles, pas de recettes. La vie dispose de nous. C'est elle qui fait le travail. Pas nous. Quand cet état d'émerveillement et d'acquiescement à la vie, cette capacité à jouer avec elle, nous tombe dessus, on le sait. La spiritualité est du vif-argent, une floraison étonnante. Elle a de l'insolence, du charme, est toujours imprévue, ne se possède pas. Elle est un printemps hors saison qui pousse dans nos cœurs et qui ne dure qu'un temps. Et ce n'est pas grave. Le passage en nous de quelque chose de spirituel, le sentiment d'être pleinement vivant, nous permet de traverser la nuit du monde. Le monde et la nuit, c'est aujourd'hui à peu près la même chose. Il ne se passe pas de jours sans que l'on voie des dizaines
d'étoiles tomber par terre. La spiritualité permet de traverser tout ça et de continuer. Mais toute définition est un enterrement de première classe. Je préfère évoquer la spiritualité en parlant de confiance, cet étrange sentiment, grâce auquel je sais que les moments d'enfermement ou de désespoir que je connais comme tout le monde sont temporaires et qu'autre chose arrivera ensuite. L'enfer sur terre est monotone et normé, un endroit assez conventionnel. Le paradis est tout sauf convenu. Tout y est sans arrêt nouveau ; d'une nouveauté de fleur de cerisier non commerciale. Chaque instant y est vécu comme étant le dernier. La vie est un trésor que nous gâchons. Si on regarde ce qui est autour de nous, de plus fragile, de plus banal, nous pouvons y voir quelque chose d'illuminant. Les mères le savent bien. Quand l'une d'entre elles se penche sur le berceau de son tout-petit en train de dormir, elle est une géante qui veille sur la course des étoiles. Ces choses-là, qui ne sont petites qu'en apparence, sont le meilleur de l'existence. L'esprit est la vraie trace de la vie en nous.
Chaque instant, chaque mot, chaque expérience sont pour vous à la fois mort et renaissance. Tout est possible à chaque instant ?
Je le ressens comme ça. Rien n'est jamais perdu. La suite des jours et des nuits est comme une partie de jeu de cartes. On peut toujours la rejouer. La mort est peut-être la carte la plus belle. Le drame d'aujourd'hui est que le temps du coeur, beaucoup plus lent que le temps mesurable, n'est pas respecté, compris.
Quand on vous lit, on a le sentiment que tout est vivant autour de vous...
(Énorme éclat de rire) J'aime beaucoup ça ! C'est nous qui sommes en défaut par moments, qui avons une paupière un peu trop lourde pour le voir. Parfois, nous y parvenons comme le soir où, en passant devant un rosier, j'ai eu la sensation que le rouge des fleurs trouait la nuit et m'appelait, me sifflait. Ce sont ces sortes d'accidents lumineux, imprévus, qui, quand ils m'arrivent, me font prendre conscience que tout est vivant, en lien.
Quelle est la fonction d'un livre ?
Un vrai livre écoute le lecteur. Mon expérience de lecteur sait qu'à de rares moments quelque chose sort d'un livre, vient s'asseoir à côté de vous et se met à vous écouter. Les mots sont écrits et agencés de telle façon que vous vous sentez écouté par eux. Quand la chose vraie vous est dite, vous n'avez pas besoin d'un expert pour l'authentifier. Votre coeur et votre expérience la reconnaissent, résonnent avec elle.
L'un de vos récits évoque votre expérience de la peinture de Soulages. Un bouleversement total pour vous.
Mon âme prend un bain de nuit devant ses tableaux. Pour moi, Soulages n'est pas un peintre, mais l'un des plus grands penseurs de tous les temps. Il a des noirs pascaliens. Il se sert du noir comme d'un ambassadeur pour faire venir la lumière. C'est inouï et génial. En jouant sur le relief, les sillons, la pâte de sa peinture, Pierre Soulages fait venir la lumière du ciel à partir de quelque chose qui devrait être morne, constant, sans nuances, comme le sont souvent nos jours. La matière de sa peinture a à voir avec le silence qu'une page heureuse peut modeler. C'est un peu comme une main qui se pose sur le coeur et qui commence à le masser, à l'apaiser, à le purifier. C'est une grande joie de voir ça. Ce sont des montagnes noires, heureuses. Des paradoxes. Heureuses, car la pensée est suscitée, réveillée, à son maximum. Les peintures de Soulages atteignent en moi LE grand lac des images ; le lieu souterrain de la psyché d'où vient toute poésie. Et il est très curieux qu'il atteigne ce lac en ayant supprimé toute représentation.
Le bonheur, qu'est-ce que c'est pour vous ?
Ce n'est pas le contraire du malheur. Une vieille gitane a dit un jour que la vie la plus riche est celle où on a beaucoup souffert. Si on entend précisément cette phrase, il n'y a rien de doloriste. C'est juste que la vie qui s'est affrontée le plus à la vie est sans aucun doute la plus heureuse. L'image physique du bonheur serait d'imaginer un rosier injurié par la grêle. Il est dans le réel brut et pur
dimanche 29 novembre 2020
Penser par soi-même
samedi 28 novembre 2020
Réflexion sur la Pleine Lune du Sagittaire
Constellation du Sagittaire 2020
Le Sagittaire nous invite à fixer à de nobles objectifs la personnalité afin qu'elle s’efforce de les atteindre. Observons l'archer visant la cible. Ce sont les bonnes actions accomplies qui génèrent le feu nécessaire à l'action : plier l’arc, tendre la corde afin d'atteindre une plus grande distance, puis relâcher la flèche avec précision.
Gouverné par Jupiter, planète de la synthèse et de l’expansion, le Sagittaire aide à l’adaptation et à l’élargissement de la conscience humaine. Les outils nécessaires à cette extension sont présents en l’humain lui-même car les obstacles rencontrés ne sont rien d’autre qu’un désordre de ses énergies.
L’humain est présent dans le monde matériel afin de servir et élever ses semblables. Ceci est la clé de la réalisation, à l'opposé des pratiques destinées à se satisfaire. Ordinairement, les personnes tentent d’éviter certaines expériences qui peuvent se présenter comme peu intéressantes, ni agréables à la personnalité. Mais en faisant face aux limitations et en tentant de les transcender, alors nous grandissons.
A moins de faire l'effort conscient de nous élever au-dessus de la norme, nous resterons inévitablement programmés et limités par les standards établis de notre société. On peut ainsi observer de tels efforts chez de nombreux adolescents quand l’âme essaie de motiver la personnalité en développement à chercher quelque chose de plus élevé que l’extrême inertie spirituelle manifestée par la conscience de masse.
Ces impulsions naturelles à transcender la médiocrité de la société moderne sont le plus souvent considérées comme « un comportement normal de rébellion de l’adolescence » et sont donc traitées en conséquence. Généralement leur répression ou condamnation qui s’en suit de la part des « supérieurs » entraîne finalement la conformité de l’individu concerné et par conséquent une vie spirituellement fade et médiocre.
Ceux pour lequel la conscience s’épanouit au travers de la personnalité demeurent satisfaits à tout moment. Ils ne vivent pas dans le manque de quoi que ce soit. En effet, nombreux sont les cadeaux qui viennent à l’étudiant sincère qui observe le monde en conscience et perçoit la vie comme une quête, une aventure ou prime le mouvement, les rencontres, les expériences.
Il n'y a pas d'humanité libre sans la volonté individuelle d'être bon. En parcourant l'histoire humaine, nous voyons que ni la religion, ni la politique, les lois ou bien la justice n'ont rendu l'homme bon ni vaincu le mal. Leurs succès, partiels, jamais définitifs, ont été obtenus par la contrainte et la peur, c'est-à-dire trop souvent par les maux qu'elles voudraient effacer.
Connectons-nous à notre propre lumière qui nous aide à garder confiance en les événements et à maintenir la sérénité en nous. C'est véritablement l'enjeu du moment. Nous sommes appelés à surmonter nos peurs. Il est temps aujourd'hui, face à l'ombre de nous exprimer, d'être la lumière que nous sommes et à travers laquelle nous construisons.
Le Sentier / Pleine lune du Sagittaire – lundi 30 novembre 2020 - 10h32 -
P.L du SAGITTAIRE
KEYNOTE: “I SEE THE GOAL. I REACH THAT GOAL AND THEN I SEE ANOTHER."
vendredi 27 novembre 2020
Passer de la peur à l'Amour
« Tout le chemin de la vie, c'est de passer de la peur à l'amour.»
Qui suis-je pour obéir ou pour désobéir
La Maison d'hôtes
jeudi 26 novembre 2020
Laissez faire
mercredi 25 novembre 2020
La position de l'effort
Le manque d'Amour
Le manque d'amour nous fabrique des bras vides.
À force, on devient vite une pieuvre de l'inutile présence.
Il faut serrer le sourire et la taille, enlacer tout un être dans nos pensées, dans nos regards ou alors on s'efface, on disparaît à soi-même ; nous voilà devenu petit soldat de l'inutile présence.
Bras morts qui ne vont plus au cœur, arbre aux saisons, aux racines, disparues.
Le manque d'amour déforeste les âmes.
Aquarelle de Pascal Galvani
Ravie que tu nous planques
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Plaisir et Satisfaction