lundi 30 novembre 2020

Le calendrier de l'Avant de Lila


  

Vue  de devant 

Vue de derrière 


                                          Et de quoi le remplir 

BRAVO LILA , c'est ECOLOGIQUE, ECONOMIQUE, CREATIF, AMUSANT.... J'étais nouille moi à 10 ans !  




 

La maison du lac


 Pour bien commencer le mois e décembre , la maison de Bernard et Catherine vue d'en haut . Magique non ? 

Déshabillez-moi


 

Je veux savoir

 

Je ne m’intéresse pas à l’endroit où tu vis ni à la quantité d’argent que tu as.
Je veux savoir si après une nuit de chagrin et de désespoir
tu peux te lever et faire ce qui est nécessaire pour les enfants.
Je ne m’intéresse pas à ce que tu es, ni comment tu es arrivé ici.
Je veux savoir si tu peux rester au centre du feu avec moi, sans reculer.
Je ne m’intéresse pas à ce que tu as étudié, ni où, ni avec qui.
Je veux savoir ce qui te soutient à l’intérieur lorsque tout le reste s’écroule.
Je veux savoir si tu peux être seul avec toi-même
et si tu aimes véritablement la compagnie de tes moments vides.

Oriah Mountain Dreamer. - posté par Maela
Travail numérique d'après photo :
Dominique Bertrand




L'Homme-Joie

 

Christian Bobin : "La mort est peut-être la carte la plus belle"
L'un des plus grands poètes de sa génération se confie au Point.fr à l'occasion de la sortie de son dernier livre "L'homme-joie




Par Catherine Barry
On ne lit pas Christian Bobin, l'un des plus grands poètes de sa génération, sans se laisser emporter, pénétrer, par la transparence cristalline de son verbe. On découvre, on savoure ses mots avec précaution, tant il nous offre la vérité bouleversante de son être et de ses expériences, de manière tranchante, forte, unique, authentique. Dans son dernier livre, L'homme-joie(éditions de L'Iconoclaste), il nous parle de sa manière d'être présent à ce qu'il ressent ; des moments qui le frôlent légèrement ; des rencontres qui s'insèrent intensément en lui ; et de son amour perdu, qui n'empêche en rien, dit-il, que la vie soit "bien plus belle que ce que nous l'imaginons".
Le Point.fr : On vous sait solitaire, on vous imagine sauvage, peu enclin à la conversation, et notre rencontre commence par un grand rire...
Christian Bobin : En réalité, beaucoup de sourires traversent mes livres. Ils rayent, un peu, la vitre de papier. J'aime aller voir ce que je ne connais pas, l'imprévu, rencontrer des gens. Il n'y a rien de plus rare, ni de plus vivant, ni de plus important au monde que d'essayer de rencontrer quelqu'un. L'autre est un miroir. Si le miroir est de bonne qualité, il nous permet de nous deviner en lui. Il y a très peu d'événements fondateurs dans une existence. Quatre ou cinq. Tout ce qui mérite le nom d'événement est sans doute de l'ordre de la rencontre. Le coup porté par une émotion, le bouleversement induit par une beauté ou une épreuve, font que l'on se rencontre soi-même tout en découvrant autre chose de soi. La rencontre est le but et le sens d'une vie humaine. Elle permet qu'on ne la traverse pas en somnambule. Quand mes yeux se fermeront, ils le feront sur une immense bibliothèque constituée par des visages qui m'auront ému, troublé, éclairé. Un visage est éclairant quand un être est bienveillant et qu'il est tourné vers autre chose que lui-même. Le soin qu'il prend de l'autre, l'illumine, le rend vivant. Il capte une lumière et la renvoie. C'est quelque chose de rare. La richesse de cette vie est faite surtout de visages et de quelques paroles. Les mots ne sont pas les plus importants. Ils enferment parfois. Alors que quand ils sont simplement allusifs, à peine écrits, ils amènent le lecteur à faire un travail psychique et délivrant sur lui-même. Les livres sont agencés pour permettre à un silence bienfaisant, fraternel, de venir. Dans cet espace, quelque chose de l'auteur rencontre le lecteur et celui-ci y rencontre quelque chose de lui. Dans ce monde, on parle trop pour ne rien dire. Écrire permet d'aérer le langage, de faire venir de la lumière, quelque chose de neuf et de silencieux entre les mots, sous les phrases. Ce silence est bienfaisant.
Comment présenteriez-vous L'homme-joie ? C'est un livre construit en 15 récits dédiés à celle que vous avez aimée et que vous continuez à aimer...
L'homme-joie est au bord d'être perdu, au bord d'être trouvé... (Immense éclat de rire)... C'est un titre de noble, une figure archétypale de l'homme à venir qui n'existe, en chacun de nous, que par intervalles. La joie dont je parle ici ressemble au sautillement, bref, suspendu, d'une enfant dans des flaques d'eau. Passagère, elle nous traverse le coeur par intermittence. Pourtant, étrangement, elle est plus nous que toute autre chose. L'enfant qui sautille convertit la petite malédiction de la pluie en d'étoiles tomber par terre. La spiritualité permet de traverser tout ça et de continuer. Mais toute définition est un enterrement de première classe. Je préfère évoquer la spiritualité en parlant de confiance, cet étrange sentiment, grâce auquel je sais que les moments d'enfermement ou de désespoir que je connais comme tout le monde sont temporaires et qu'autre chose arrivera ensuite. L'enfer sur terre est monotone et normé, un endroit assez conventionnel. Le paradis est tout sauf convenu. Tout y est sans arrêt nouveau ; d'une nouveauté de fleur de cerisier non commerciale. Chaque instant y est vécu comme étant le dernier. La vie est un trésor que nous gâchons. Si on regarde ce qui est autour de nous, de plus fragile, de plus banal, nous pouvons y voir quelque chose d'illuminant. Les mères le savent bien. Quand l'une d'entre elles se penche sur le berceau de son tout-petit en train de dormir, elle est une géante qui veille sur la course des étoiles. Ces choses-là, qui ne sont petites qu'en apparence, sont le meilleur de l'existence. L'esprit est la vraie trace de la vie en nous. Jubilation, en jeu. Cette joie transforme toute malédiction en gaieté. C'est quelque chose vers lequel nous pouvons tendre, un soleil à venir. Il n'y a pas de règles, pas de recettes. La vie dispose de nous. C'est elle qui fait le travail. Pas nous. Quand cet état d'émerveillement et d'acquiescement à la vie, cette capacité à jouer avec elle, nous tombe dessus, on le sait. La spiritualité est du vif-argent, une floraison étonnante. Elle a de l'insolence, du charme, est toujours imprévue, ne se possède pas. Elle est un printemps hors saison qui pousse dans nos cœurs et qui ne dure qu'un temps. Et ce n'est pas grave. Le passage en nous de quelque chose de spirituel, le sentiment d'être pleinement vivant, nous permet de traverser la nuit du monde. Le monde et la nuit, c'est aujourd'hui à peu près la même chose. Il ne se passe pas de jours sans que l'on voie des dizaines
d'étoiles tomber par terre. La spiritualité permet de traverser tout ça et de continuer. Mais toute définition est un enterrement de première classe. Je préfère évoquer la spiritualité en parlant de confiance, cet étrange sentiment, grâce auquel je sais que les moments d'enfermement ou de désespoir que je connais comme tout le monde sont temporaires et qu'autre chose arrivera ensuite. L'enfer sur terre est monotone et normé, un endroit assez conventionnel. Le paradis est tout sauf convenu. Tout y est sans arrêt nouveau ; d'une nouveauté de fleur de cerisier non commerciale. Chaque instant y est vécu comme étant le dernier. La vie est un trésor que nous gâchons. Si on regarde ce qui est autour de nous, de plus fragile, de plus banal, nous pouvons y voir quelque chose d'illuminant. Les mères le savent bien. Quand l'une d'entre elles se penche sur le berceau de son tout-petit en train de dormir, elle est une géante qui veille sur la course des étoiles. Ces choses-là, qui ne sont petites qu'en apparence, sont le meilleur de l'existence. L'esprit est la vraie trace de la vie en nous.
Chaque instant, chaque mot, chaque expérience sont pour vous à la fois mort et renaissance. Tout est possible à chaque instant ?
Je le ressens comme ça. Rien n'est jamais perdu. La suite des jours et des nuits est comme une partie de jeu de cartes. On peut toujours la rejouer. La mort est peut-être la carte la plus belle. Le drame d'aujourd'hui est que le temps du coeur, beaucoup plus lent que le temps mesurable, n'est pas respecté, compris.
Quand on vous lit, on a le sentiment que tout est vivant autour de vous...
(Énorme éclat de rire) J'aime beaucoup ça ! C'est nous qui sommes en défaut par moments, qui avons une paupière un peu trop lourde pour le voir. Parfois, nous y parvenons comme le soir où, en passant devant un rosier, j'ai eu la sensation que le rouge des fleurs trouait la nuit et m'appelait, me sifflait. Ce sont ces sortes d'accidents lumineux, imprévus, qui, quand ils m'arrivent, me font prendre conscience que tout est vivant, en lien.
Quelle est la fonction d'un livre ?
Un vrai livre écoute le lecteur. Mon expérience de lecteur sait qu'à de rares moments quelque chose sort d'un livre, vient s'asseoir à côté de vous et se met à vous écouter. Les mots sont écrits et agencés de telle façon que vous vous sentez écouté par eux. Quand la chose vraie vous est dite, vous n'avez pas besoin d'un expert pour l'authentifier. Votre coeur et votre expérience la reconnaissent, résonnent avec elle.
L'un de vos récits évoque votre expérience de la peinture de Soulages. Un bouleversement total pour vous.
Mon âme prend un bain de nuit devant ses tableaux. Pour moi, Soulages n'est pas un peintre, mais l'un des plus grands penseurs de tous les temps. Il a des noirs pascaliens. Il se sert du noir comme d'un ambassadeur pour faire venir la lumière. C'est inouï et génial. En jouant sur le relief, les sillons, la pâte de sa peinture, Pierre Soulages fait venir la lumière du ciel à partir de quelque chose qui devrait être morne, constant, sans nuances, comme le sont souvent nos jours. La matière de sa peinture a à voir avec le silence qu'une page heureuse peut modeler. C'est un peu comme une main qui se pose sur le coeur et qui commence à le masser, à l'apaiser, à le purifier. C'est une grande joie de voir ça. Ce sont des montagnes noires, heureuses. Des paradoxes. Heureuses, car la pensée est suscitée, réveillée, à son maximum. Les peintures de Soulages atteignent en moi LE grand lac des images ; le lieu souterrain de la psyché d'où vient toute poésie. Et il est très curieux qu'il atteigne ce lac en ayant supprimé toute représentation.
Le bonheur, qu'est-ce que c'est pour vous ?
Ce n'est pas le contraire du malheur. Une vieille gitane a dit un jour que la vie la plus riche est celle où on a beaucoup souffert. Si on entend précisément cette phrase, il n'y a rien de doloriste. C'est juste que la vie qui s'est affrontée le plus à la vie est sans aucun doute la plus heureuse. L'image physique du bonheur serait d'imaginer un rosier injurié par la grêle. Il est dans le réel brut et pur

dimanche 29 novembre 2020

Penser par soi-même

 


Très peu de personnes en ce monde peuvent raisonner normalement. Il existe une terrible tendance à accepter tout ce qui est dit, tout ce qui est lu, accepter sans remettre en question.
Seul celui qui est prêt à remettre en question, à penser par lui-même, trouvera la vérité !
"Pour connaître les courants de la rivière, celui qui veut la vérité doit entrer dans l'eau."
Nisargadatta
Création :
Posté par Maela Paul.

The Brexit vu de France


 

samedi 28 novembre 2020

A changer !


 

Réflexion sur la Pleine Lune du Sagittaire

Constellation du Sagittaire 2020



     Le Sagittaire nous invite à fixer à de nobles objectifs la personnalité afin qu'elle s’efforce de les atteindre. Observons l'archer visant la cible. Ce sont les bonnes actions accomplies qui génèrent le feu nécessaire à l'action : plier l’arc, tendre la corde afin d'atteindre une plus grande distance, puis relâcher la flèche avec précision.

Gouverné par Jupiter, planète de la synthèse et de l’expansion, le Sagittaire aide à l’adaptation et à l’élargissement de la conscience humaine. Les outils nécessaires à cette extension sont présents en l’humain lui-même car les obstacles rencontrés ne sont rien d’autre qu’un désordre de ses énergies. 

 L’humain est présent dans le monde matériel afin de servir et élever ses semblables. Ceci est la clé de la réalisation, à l'opposé des pratiques destinées à se satisfaire. Ordinairement, les personnes tentent d’éviter certaines expériences qui peuvent se présenter comme peu intéressantes, ni agréables à la personnalité. Mais en faisant face aux limitations et en tentant de les transcender, alors nous grandissons. 

A moins de faire l'effort conscient de nous élever au-dessus de la norme, nous resterons inévitablement programmés et limités par les standards établis de notre société. On peut ainsi observer de tels efforts chez de nombreux adolescents quand l’âme essaie de motiver la personnalité en développement à chercher quelque chose de plus élevé que l’extrême inertie spirituelle manifestée par la conscience de masse. 

Ces impulsions naturelles à transcender la médiocrité de la société moderne sont le plus souvent considérées comme « un comportement normal de rébellion de l’adolescence » et sont donc traitées en conséquence. Généralement leur répression ou condamnation qui s’en suit de la part des « supérieurs » entraîne finalement la conformité de l’individu concerné et par conséquent une vie spirituellement fade et médiocre.

Ceux pour lequel la conscience s’épanouit au travers de la personnalité demeurent satisfaits à tout moment. Ils ne vivent pas dans le manque de quoi que ce soit. En effet, nombreux sont les cadeaux qui viennent à l’étudiant sincère qui observe le monde en conscience et perçoit la vie comme une quête, une aventure ou prime le mouvement, les rencontres, les expériences.

Il n'y a pas d'humanité libre sans la volonté individuelle d'être bon. En parcourant l'histoire humaine,  nous voyons que ni la religion, ni la politique, les lois ou bien la justice n'ont rendu l'homme bon ni vaincu le mal. Leurs succès, partiels, jamais définitifs, ont été obtenus par la contrainte et la peur, c'est-à-dire trop souvent par les maux qu'elles voudraient effacer. 

Connectons-nous à notre propre lumière qui nous aide à garder confiance en les événements et à maintenir la sérénité en nous. C'est véritablement l'enjeu du moment. Nous sommes appelés à surmonter nos peurs. Il est temps aujourd'hui, face à l'ombre de nous exprimer, d'être la lumière que nous sommes et à travers laquelle nous construisons.


Le Sentier / Pleine lune du Sagittaire – lundi 30 novembre 2020 - 10h32 -

P.L du SAGITTAIRE



“Sagittarius provides a point of balance in which the vision is consciously deepened and meaningful activity expanded. In meditation the steady eye is developed which perceives clearly the higher spiritual values, prior to loosing the arrow of mental power with purposeful intention towards the goal to be achieved. This is the quality as it develops, which will carry humanity through the portal of initiation. In reflection during this Festival we work with a clear, will-inspired energy, on a beam of directed, focused light; a light so compelling and one-pointed that the next immediate goal to be achieved by the human family stands fully revealed..” \

KEYNOTE: “I SEE THE GOAL. I REACH THAT GOAL AND THEN I SEE ANOTHER."










Pleine Lune le lundi 30 novembre 2020 à 10 h32
 
Energie de l'art  et de la créativité
ainsi que la Connaissance et la Science 
  
Note-clé du signe :
Je vois le but, je l'atteins et en vois un autre 

vendredi 27 novembre 2020

Passer de la peur à l'Amour

 « Tout le chemin de la vie, c'est de passer de la peur à l'amour.»

« Le seul mal
qu'il faut vaincre
dans ton cœur,
mon enfant,
c'est la peur.
Tous les autres maux :
la colère,
la jalousie,
la tristesse,
la culpabilité morbide,
proviennent de cet ennemi intérieur.
Si tu arrives à dominer ta peur,
plus rien ne t'atteindra,
plus aucune force mauvaise
n'aura d'emprise sur ton cœur.
Et pour vaincre la peur,
il n'y a qu'un remède :
l'amour.
Tout le chemin de la vie, c'est de passer de la peur à l'amour. »
💓
Frédéric Lenoir






Gandhi

La vie au 7ème ciel

Spectaculaire Connemara

Des photos d'Anne Steyaert

Not lost at all

Qui suis-je pour obéir ou pour désobéir

If He makes of me a cup, I am a cup;
 I am a dagger if He makes me a dagger.
 If he makes me a fountain, water pours out of me; 
 Heat dances from me if He makes me a fire.
 If He makes me rain, I give birth to rich fields; 
 If He makes me an arrow, I pierce hearts; 
 If he makes me a serpent, poison flames from me. 
 If He makes me a friend, I serve my friends.
 He is the Writer; I am the pen in His fingers. 
 Who am I to obey or disobey? 

 - Jalal-ud-Din Rumi

La Maison d'hôtes

Ainsi l'être humain est une auberge. 
Chaque matin, un nouvel arrivant. 
Une joie, un découragement, une méchanceté, une conscience passagère se présente, comme un hôte qu'on n'attendait pas. 
 Accueille-les tous de bon cœur !
 Même si c'est une foule de chagrins qui saccage tout dans ta maison, et la vide de ses meubles, traite chaque invité avec honneur. 
Il fait peut-être de la place en toi pour de nouveaux plaisirs. 
 L'idée noire, la honte, la malice, accueille-les à ta porte avec le sourire et invite-les à entrer. 
 Sois reconnaissant à tous ceux qui viennent car chacun est un guide qui t'est envoyé de l'au-delà. 

 Rûmî - Extrait de The Essential Rumi, traduction française de Claude Farni. Tiré du Blog : Grains de sagesse

jeudi 26 novembre 2020

mercredi 25 novembre 2020

La position de l'effort

Les Rishis qui chantent le Véda sont des poètes inspirés. Ils racontent comment ce monde est venu à l’existence et comment l’homme doit se comporter pour le perpétuer. Ils nous transmettent la connaissance, telle qu’ils l’ont vu (Véda : ce qui a été vu). Cette connaissance n’est pas un savoir, mais une expérience subjective, c’est pour cette raison que le langage le plus approprié pour la décrire est la poésie. L’origine de l’univers est une cosmo-gonie : une naissance, un passage du chaos à l’organisé, un passage de l’informe à la forme. Pour les poètes Védiques, cet avènement est une réjouissance. Rien n’est plus réjouissant que de venir à l’existence. Si l’on voit une opposition entre « Non-Être » et « Être », pour les Rishis, il s’agit davantage d’une liaison qui s’obstine à se maintenir du côté de la Vie. Sat (l’être) englobe l’ordre, la lumière, la nourriture, les dieux et les êtres, tandis que l’Asat est le désordre, l’obscurité, la faim, les démons et la non existence. Dans la vision védique, l’idée de l’existence implique toujours un combat : Prajapati lutte pour manifester le monde, il « fait effort ». Tout ce qui s’active du côté de la vie fait effort et les hommes participent à cet effort vital, en versant le beurre clarifié dans le feu du rituel, mais aussi en ayant conscience de leurs gestes quotidiens. Chaque geste contribue ainsi à l’édification et au maintien de l’existence. Chaque intention, chaque prière, chaque positionnement, rend le monde à l’existence. Ainsi, les sages védiques, sont persuadés que si l’on cessait d’entretenir le feu du rituel et de faire les offrandes en disant les paroles auspicieuses, le soleil ne se lèverait plus, le monde glisserait vers l’informe. Quand on cesse de porter attention, quand les actes sont désacralisés ils cessent d’entretenir l’harmonie et le monde dérive vers le chaos. Les « démons » sont ceux qui « défont » l’univers, ils le poussent vers le non-être, vers la destruction et la dissolution. Chacune de nos décisions ou absence de décision, fait le monde, chacun de nos gestes ou absence de geste, lui donne sa forme d’instant en instant. Dans le Véda des origines on insiste sur la notion de « faire couler », qui n’a rien à voir avec celle de « laisser-aller ». « Faire couler » signifie que chaque être humain est une source, chaque être humain est responsable du flot, car c’est à partir de cette source que le monde vient à l’existence. Cette création permanente réclame un effort, car l’existence, livrée à elle-même, retourne à la non-existence d’où elle est issue. Il n’y a rien de moral, aucun jugement, c’est la pente naturelle des choses. La sacralisation de nos actes est une manière de nous le rappeler. Sans ce rappel, l’oubli efface la connaissance, le soleil tend à disparaître, les forces de l’ombre progressent. Loin d’être une punition, l’effort est ce qui nous permet de goûter à la réjouissance, ce qui nous permet, jour après jour de faire pencher la balance du côté de la Vie, ne le négligeons pas, chacun de nos efforts est une prise de position, une façon d’émettre le monde tel qu’il mérite d’apparaître : dans la réjouissance de l’Être.

Le manque d'Amour

Le manque d'amour nous fabrique des bras vides.
À force, on devient vite une pieuvre de l'inutile présence.
Il faut serrer le sourire et la taille, enlacer tout un être dans nos pensées, dans nos regards ou alors on s'efface, on disparaît à soi-même ; nous voilà devenu petit soldat de l'inutile présence.
Bras morts qui ne vont plus au cœur, arbre aux saisons, aux racines, disparues.
Le manque d'amour déforeste les âmes.

Jacques Dor


Aquarelle de Pascal Galvani






Marine Bercot, Ravie (clip vidéo)

Ravie que tu nous planques

 


Chers amis,

Je suis très heureuse de vous présenter "RAVIE", le deuxième single extrait de mon 3e album, "Ravi(e)s" !

LE CLIP "RAVIE" est disponible sur Youtube !

C'est le tout premier titre que Pierre et moi avions écrit pour ce projet (scénique, au départ...). 

C'est aussi le tout premier clip qu'on a réalisé, aux prémisses de l'aventure, avec une équipe technique de rêve et 16 acteurs magnifiques, tous bénévoles... ☀✨

Regardez-le, reparlez-en, dansez-le, PARTAGEZ-LE !!

Le son est disponible sur TOUTES les plateformes : ICI !


J'en profite pour vous remercier chaleureusement de vos nombreux messages, mails, commentaires à propos de LA FILLE : que sa vie continue  ! 

On se rapproche encore un peu plus de la sortie de l'album "Ravi(e)s", dont voici la pochette réalisée par Antoine Leroux-Duys ! 💿 ❤

Amitiés,
Marine 
Toutes les infos ravi(e)s sur www.marinebercot.com
Suivez et likez ma page Facebook 
Rejoignez-moi sur Instagram
SORTIE DU CLIP "RAVIE" LE 25 NOVEMBRE 2020
C'est aujourd'hui !! 
Vous n'avez qu'à cliquer :-)

« Ravie » est le deuxième extrait du 3e album de Marine Bercot, « Ravi(e)s », un opus singulier où les styles se rencontrent - spoken word, pop, hip hop, rock, slam, chanson, électro…, à paraître début 2021.

« Ravie »  raconte l'histoire d'une séparation violente. Cela peut produire l’effet d’une bombe dans une vie. Parce qu’un lien qu’on pensait éternel explose en plein vol.

Marine Bercot aborde le thème de la rupture amoureuse sous un angle bien particulier : celui de la liberté, de l’espace intérieur que cela crée. 

« On pense qu’on va crever, mais au bout du tunnel, on renaît ! »  C’est difficile parce que, sur le moment, on sait ce qu’on perd mais on ne sait pas ce qu’on gagne, mais au final on gagne, ne serait-ce qu’une opportunité de faire le point sur sa vie, de se remettre en question : si on y arrive, la vie propose des choses...». 

Le clip "Ravie", réalisé par Jérôme Bourdon, s’immisce dans le quotidien de couples qui se séparent, à l'instant où les sentiments s'entrechoquent et se contredisent.

Avec : 
le marché : Marie Espiaude et Nicolas Milner
la chemise : Anlo Piquet et Nicolas Rafal
le métro : Eulalie Elsker et Thomas Benesty
le lit : Isabelle Rener et Pierre Durand
la rose et le scooter : Alice Bourdon et Charles Gelis, Camille Duclos, Noa Lemaire 
le départ : Sahra Daugreilh et Davis Nunes
la confiture : Emmanuelle Bercot et Pascale Antonini

 

La dictée qui rend fou



Le bébé à ne pas manquer


 

Plaisir et Satisfaction

 

Plaisir ou satisfaction profonde ?

Nous confondons trop souvent plaisir avec satisfaction profonde ou vie pleine de sens.
Sont-ils en opposition, et devrions nous renoncer à l'un pour l'autre ? Pas du tout. Mais ne pas les différencier est une erreur qui peut nous coûter cher, sur le long terme.
Le plaisir est le ressenti plaisant allant éventuellement jusqu'à la jouissance, lorsque nous avons accès à quelque chose que nous désirons et qui procure un plaisir immédiat : sexe, alcool, consommation matérielle, fête super trop cool entre potes, compliment reçu, super livre ou super film, nomination, etc...
Le plaisir est comparable à celui qui doit sauter à l'élastique pour se sentir vivant. C'est bien, mais cette intensité, si elle est confondue avec le sentiment subtil d'être vivant, devient un problème à moyen terme.
Le plaisir a cette caractéristique énervante : il ne dure pas, et laisse le plus souvent derrière lui un sentiment de polarité opposée (frustration, dépit) dont la durée dépasse généralement le temps du plaisir. Autrement dit, si c'était une transaction, nous serions perdants.
Par ailleurs, il entraîne de manière mécanique une demande automatique de nouvelle récompense et de recherche de nouveau plaisir. Qui suivra le même cours que le cycle précédent...
D'un point de vue émotionnel cela entraîne des montagnes russes épuisantes, pour l'entourage, mais surtout pour soi-même, et à la longue, un sentiment de vide difficile à supporter.

La satisfaction profonde est discrète et subtile. Elle résulte d'un alignement complet entre Terre (environnement et relations), Ciel (pensées), Homme (actions) et Nature intime (nos dons et aspirations profondes).
C'est le signal doux et aimant que nous envoient chacune de nos cellules quand cet alignement est réalisé.
On le repère au fait qu'il est beaucoup plus stable et n'entraîne que de minimes fluctuations, qui n'ont plus le pouvoir de nous déstabiliser, et n'est pas suivi d'un sentiment de polarité opposée. Il est aussi, malgré sa discrétion apparente, infiniment plus nourrissant.
Et nous permet d'atteindre la "Plénitude des Reins", un état de confiance et de tranquillité qui nous installe dans une forme de disponibilité habile, apte à répondre adéquatement aux multiples sollicitations qui viennent à nous.
Si vous le voulez, essayez dorénavant de différentier les deux. Le chemin vers la satisfaction profonde commence toujours par le discernement et la clarté.
Fabrice Midal