Il fut un temps où j’ouvrais ma porte à tous, où ma table s’élargissait pour accueillir des convives inattendus.
Je croyais que l’amour signifiait rester, que ceux qui entraient dans ma vie y avaient leur place à jamais. Mais la vie m’a appris qu’il est des présences qui ne méritent pas de s’attarder.
J’ai compris qu’il existe des mains qui ne savent que prendre, et des voix qui se taisent précisément lorsque l’on en a le plus besoin.
Aujourd’hui, ma table est plus petite, mais elle respire la paix. Et seuls s’y attablent ceux qui savent que partager ne signifie pas profiter, mais être là, même quand la lumière s’éteint.
-Francisco J. Záratei
Transmis sur FB par Maela . Merci
(Cette porte et cette maison sont celles du cabinet et de la demeure de Ringo, ostéopathe de choc, et de son épouse anglaise Miranda qui vivent à l'entrée de Patnem et qui reçoivent à ce que j'entends et à ce que je vois des dos fragiles du monde entier. A commencer par le mien )
Peut-être faudrait-il nuancer. Les inattendus sont souvent des âmes de passage. L'amour n'est pas forcément obligé de "rester". L'amour est libre, avant tout, il ne demande pas une présence effective, à part dans le souvenir et dans le cœur. Parfois, on ne sait pas ce que vivent les autres, pourquoi ils ont "déserté"... L'absence à la table, à la communication n'est pas toujours du désintérêt ou de l'ingratitude mais l'effet de paramètres difficiles, voire impossibles, à expliquer. Et quand on donne, dans l'idéal il faudrait ne rien attendre en retour. Et puis certaines amitiés se perdent au cours de la vie, pour différentes raisons qu'il faut souvent taire pour ne pas blesser. Alors, ce texte à mon humble avis - qu'il faut également nuancer puisqu'il est subjectif - réduit la réalité.
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