Un jour, une technicienne de laboratoire, mère de deux garçons, s’est confiée à moi. Elle traversait une séparation difficile, mais ses mots m’ont profondément marquée :
« Je n’élève pas mes enfants pour qu’ils se fassent concurrence, mais pour qu’ils avancent ensemble. Je veux qu’ils sachent que les liens du sang ne sont pas faits pour diviser, mais pour unir.
Je veux que mes enfants grandissent dans une fraternité solide, enracinée dans la bienveillance, pas dans la rivalité.
Qu’ils comprennent que si l’un brille, il éclaire aussi le chemin de l’autre.Que si l’un tombe, l’autre est là pour tendre la main. Pas pour juger. Pas pour gagner. Mais pour soutenir. Car un frère, une sœur, c’est ce morceau de maison qui reste debout, même quand le reste s’effondre. Et aucun parent ne devrait jamais s’interposer entre ça.
J’enseigne à mes enfants qu’ils n’ont pas besoin d’avoir les mêmes opinions, les mêmes choix, ni les mêmes vies… mais qu’ils ont un devoir commun : celui de rester unis, coûte que coûte.
Je leur dis : Ne vous comparez pas. Ne vous blessez pas. Ne vous tournez pas le dos. Parce que dans ce monde incertain, il n’y a rien de plus précieux qu’un frère, une sœur, sur qui compter sans condition. »
J’ai trouvé ses paroles profondément touchantes. Cette mère voulait transmettre à ses enfants quelque chose de plus grand que la douleur d’une séparation : l’amour inconditionnel, le respect fraternel, l’unité malgré les différences.
Certains parents, enfermés dans leur colère ou leur égo, oublient qu’on n’est pas parent pour soi, mais pour eux. Ils utilisent les enfants comme des armes, brisent les liens entre frères et sœurs, sèment la jalousie, nourrissent la comparaison.
Comme si l’amour devait choisir un camp. Comme si l’affection avait un prix.
J’aimerais que tous les parents s’en souviennent :
Le véritable amour parental ne divise pas. Il unit. Et le lien entre frères et sœurs est sacré. Ne le détruisez pas pour satisfaire une blessure d’adulte.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire