Quand je suis arrivée au Nest ce soir pour assister au coucher du soleil
Il y avait un petit autel près du comptoir avec la photo d'une femme anglaise qui passait des mois ici chaque année avec son époux et que je croisais régulièrement sans pur autant savoir qu'elle souffrait d' un cancer et qu'elle avait choisi de passer la fin de sa vie ici au lieu de la perdre en chimiothérapie
Elle était morte paisiblement ce vendredi. Son mari, au centre d'une grande tablée, était très entouré.
Au bout d'un moment, alors que le ciel rosissait, le mari est entré dans l'eau, pour verser dans la première vague, les cendres du corps de sa bien-aimée
Quand it est ressorti le proches l'ont entouré de toute leur amitié, enveloppé de tendresse , ramené, en bande serrée, à la table . Je me suis contentée de lui écrire en regardant la scène, de lui rappeler que la mort ne peut en aucun cas l'emporter sur l'amour et de lui garantir les signes qu'il ne manquera pas de recevoir.
Quand je lui ai donné ce billet, les coeurs semblaient battre à l'unisson . Tout était paisible, calme, en ordre. La douceur était si grande que je n'ai pu que me souhaiter un départ semblable, sur place. Si simple. Si peu solennel. Si naturel avec un vie qui continue sans drame, sans larmes, joyeuse et pourtant avec gravité.
Une cérémonie parfaite, un moment sacré.
Pas d'église, pas de sermon, pas de discours .
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