Je dois être mécréante parce que lorsque j'en suis sortie de cette cathédrale parmi une horde de touristes ( japonais le plus souvent de surcroit ) le seul saint que je voulais rencontrer était la San Gria !
J'ai trouvé, en marchant encore un peu à l'aide de mes deux cannes, une rue piétonne où il y avait pléthore de restaurants à tapas ! Oh la la, la la ! Que ce fut bon de s'asseoir et de le commander ce verre de sangria avec des sardinos !
suivies d'un pulpo
suivi d'anchois frites et de frites Je ne vous dis pas le regal près de mon brasero
Quand j'ai demandé au serveur des calamars aussi, il m'a gentiment dit que j'avais assez mangé ! C'est que Catherine a instauré un nouveau rythme pour m'engraisser mais ça il ne le savait pas ! Même Steph à qui j'ai envoyé ces photos m'a dit : " T'en as de l'appétit ! " Indéniable : je me retrouve !
Comme il pleuvait dru le serveur s'est inquiété de ce que j'aie à marcher jusqu'à la station de taxis, surtout sans parapluie, alors il m'a dit qu'il allait appeler un de ses amis, chauffeur de taxi, pour qu'il vienne, rue piétonne ou pas me récupérer . Il ne le pouvait que dans 10 minutes ! Alors c'est le patron qui m'a apporté, gratis pro deo , " offrecido por la casa " devinez quoi ?
Un shot de limoncello , mon digestif favori . J'y ai vu un signe du ciel .: J'étais quelqu'un de bien ! Quelqu'un de bien .
J'ai eu l'impression d'être arrivée dans un pays civilisé . Au Portugal aussi remarquez ! L'argent est moins pregnant que dans notre Europe du Nord, je suppose . Les gens importent encore pour ce qu'ils émettent alors ils passent encore avant le Veau d'Or .
Le chauffeur est arrivé, plus qu'adorable, et m'a déposée pour un prix dérisoire à mon abri d'un soir :
Comme l'a écrit Baudelaire et comme je l'expérimente ce soir dans cette petite rue de Triana à la
Triana House - Rodrigo de Triana 94 - +34 95 52 52 51
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