Comme Marine, Maria et Lila seront là demain matin aux aurores, je suis allé acheter des fruits à Chaudi et j'ai eu le bonheur de croiser un groupe de 6 moines tibétains sur le chemin. Le tuktuk allait vite et je n'ai fait que les "happer" au passage. C'est toujours une émotion profonde pour moi de voir ces visages des hauts plateaux, ces insignes caractéristiques, ces robes marron qui évoquent tout de suite le Dalaï Lama, l'exil, le bouddhisme tibétain, les drapeaux de prières, les tangkas, les méditations et chants tantriques, les trompes, les conques, les tambours, les stuppas, les visages pétillants, les bijoux, les accoutrements, les nattes, les charmes qui protègent ici et au-delà de tout esprit malin.
Et comme je me sentais Tibétaine. Je ne sais pas comment je faisais, mais même leur langage, d'une certaine manière, je le comprenais. A force de communion, de signes divers, de sourires ouverts et peut-être aussi de vagues souvenirs.
En février 2009 j'avais rencontré déjà beaucoup de Tibétains exilés sur les marchés de GOA. Descendus de Daramsala c'était leur moyen de servir le Tibet Libre, celui de la pensée, de propager leurs revendications, de partager leur musique, leur art traditionnel. Evidemment déjà beaucoup d'entr'eux étaient nés en Inde et avaient à l'époque l'âge d'être mes enfants ; aujourd'hui ceux que je rencontre pourraient être mes petits enfants le plus souvent !
Bref je suis attachée à ce pays ne serait ce que parce que le Maître Djwaal Khool dont je transmets toujours l'enseignement y a vécu . Et que probablement lors d'une incarnation passée moi aussi j'y étais.
Mais Tibétaine, Indienne, Népalaise ? Peu m'importe d'où je vienne, tant que j'aime.
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