dimanche 11 février 2024

Un petit peu de Tibet à Goa







 Comme Marine, Maria et Lila seront là demain matin aux aurores, je suis allé acheter des fruits à Chaudi et j'ai eu le bonheur de croiser un groupe de 6 moines tibétains sur le chemin.  Le tuktuk allait vite et je n'ai fait que les "happer" au passage. C'est toujours une émotion profonde pour moi de voir ces visages des hauts plateaux, ces insignes caractéristiques, ces robes marron qui évoquent tout de suite le Dalaï Lama, l'exil, le bouddhisme tibétain, les drapeaux de prières, les tangkas, les méditations et chants tantriques, les trompes, les conques, les tambours,  les stuppas, les visages pétillants, les bijoux, les accoutrements, les nattes, les charmes qui protègent ici et au-delà de tout esprit malin.  

Et le beau voyage que je fis en mai 2009  chez eux, au-delà de Lhassa, quittant Ali pour arriver le jour même de mes 66  ans  qui était aussi le jour du Wesak, au Mont Kailash  et au lac Manasarovar si sacré où je fis une rencontre pour le moins inattendue au fond d'une antre illuminée de 54 grosses et grandes bougies , celle d'un moine Sri Lankais qui en tailleur,  en quelque sorte m'y attendait,  ayant été prévenu par son Maître maintenant décédé , en Allemagne,  plusieurs années auparavant,  que je serais là ce soir là . Enfin, ce qui lui avait été dit, était que le jour de la Pleine lune du Taureau en 2009 dans une grotte près du Kailash il rencontrerait une Française liée à un enseignement Tibétain. Nous en avons déduit, puisque j'étais la seule, que c'était moi. La libération était proche parait-il ! 
En attendant ....

Que j'ai donc eu froid pendant ce voyage . Je ne me déshabillais plus que tous les 3 jours . C'est bien simple, quand je faisais  pipi dehors, l'urine toute chaude qu'elle était, gelait !!!

Et comme je me sentais Tibétaine. Je ne sais pas comment je faisais, mais même leur langage, d'une certaine manière, je le comprenais. A force de communion, de signes divers, de sourires ouverts et peut-être  aussi de vagues souvenirs.


En février 2009 j'avais rencontré déjà beaucoup de Tibétains exilés sur les marchés de GOA. Descendus de Daramsala c'était leur moyen de servir le Tibet Libre, celui de la pensée, de propager leurs revendications,  de partager leur musique, leur  art traditionnel. Evidemment déjà beaucoup d'entr'eux  étaient nés en Inde et avaient à l'époque l'âge d'être mes enfants ; aujourd'hui  ceux que je rencontre pourraient être mes petits enfants le plus souvent !

         

                                                    Bref je suis attachée à ce pays ne serait ce que parce que le Maître Djwaal Khool dont je transmets toujours l'enseignement y a vécu . Et que probablement lors d'une incarnation  passée moi aussi j'y étais. 

Mais Tibétaine, Indienne, Népalaise ? Peu m'importe d'où je vienne, tant que j'aime. 

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