dimanche 22 janvier 2023

Grand, feuillu, riche, plein, libre —est l'arbre (HH)

  Ram Dass (April 6, 1931–December 22, 2019) drew on the human-tree analogy in a soulful invitation to treat ourselves — and each other — with the same nonjudgmental spaciousness with which we regard trees. Answering a question about how we can judge ourselves less harshly, he writes:

" Part of it is observing oneself more impersonally… When you go out into the woods and you look at trees, you see all these different trees. And some of them are bent, and some of them are straight, and some of them are evergreens, and some of them are whatever. And you look at the tree and you allow it. You see why it is the way it is. You sort of understand that it didn’t get enough light, and so it turned that way. And you don’t get all emotional about it. You just allow it. You appreciate the tree. 

The minute you get near humans, you lose all that. And you are constantly saying, “You’re too this, or I’m too this.” That judging mind comes in. And so I practice turning people into trees. Which means appreciating them just the way they are 



"Tall, leafy, rich, full, free — is a tree" : Herman Hesse nous disait que les arbres sont nos maîtres les plus spirituels .

 Ram Dass nous conseille de nous traiter les uns les autres  et nous-même d'ailleurs, comme on traite les arbres . Répondant à la question : " Comment pourrait-on se traiter  moins durement ? " il a écrit : 

Un truc consiste à  s'observer  plus impersonnellement. Quand vous sortez dans les bois et que vous regardez les arbres vous voyez un tas d'arbres différents . Certains sont tordus et certains son droits, certains sont toujours verts et d'autres ont l'air de n'importe quoi. Et on regarde  un arbre et on lui permet d'être. Vous voyez pourquoi il est comme il est. D'une certaine manière vous comprenez qu'il n'a pas eu assez de lumière et qu'il est du coup devenu  comme ça. Et ça ne vous agite pas émotionnellement.Vous le laissez être. Vous appréciez  justel'arbre. 

A l'instant où vous êtes avec des humains, vous oubliez tout ça . Et vous êtes constamment en train de dire : " Tu es trop comme çi "ou" je suis trop comme ça " Tout ce mental critique se met en marche . Aussi je m'applique à changer les gens en arbre . Ce qui me mène à les apprécier juste tels qu'ils sont. 

Ca m'était apparu aussi comme une evidence  lorsque j'ai marché en 1992  pendant 1600 km à l'ouest de l'Irlande.  Plus de 30 ans que je vois les humains comme des arbres . 

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