Je ne sais pas si les Autrichiens sont tous comme ça ou si ma spontanéité aiguise le meilleur en eux mais ce soir à Vienne je suis allée de bonnes surprises en bonnes surprises.
D'abord à la gare comme nous avions du retard , la chaise roulante ne m'attendait plus . J'étais donc sur le quai, légèrement embarrassée, quand une employée de la OBB (ou de la Westbahn) à qui je m'adressai en anglais a aimé mon accent français et voilà qu'en moins de temps qu'il ne me faut pour l'écrire , 3 autres employés, à sa demande se sont précipités pour m'aider . Une personne par valise, 1 personne pour me prêter bras fort de chaque côté . Notre petit groupe se dirige vers les taxis.
Je n'allais pas loin mais j'allais en zone piétonne. Le chauffeur, un homme d'une soixantaine d'années, parlant peu anglais s'inquiétait. Pourrait-il me déposer assez près pour que je n'ai pas trop à marcher? Il fit des tours et des détours pour me rapprocher le plus possible de l'hôtel, Mariahilfer Straße 57. Il dut finalement me laisser à 70 mètres et s'en montra fort contrarié . Le compteur marquait 20 euros pile . Reconnaissant sa bonne volonté je m'apprêtais à lui en donner 22 mais non seulement il refusa le pourboire, car ce n'était pas de mon fait , dit-il, si le trajet était si complexe, mais encore et il me rendit 5 euros sur le billet de 20 que je lui tendais, trouvant que c'était bien assez pour les 3 kilomètres parcourus . J'aimerais voir ça à Paris
Je me suis retrouvée, à l'hôtel-Pension Hayhn dans la plus petite chambre où j'aie jamais dormi , 8 m2 environ, 11 à peu près avec la salle de bain attenante, mais aussi dans la plus propre des chambres qui soient. Calme, bien éclairée, bien chauffée, avec en sus draps qui sentent la lavande, tele, frigo, porte manteau . Plus que ce qu'il me faut pour mes 48 heures d'échappée belle à Vienne.
Et puis je suis sortie.
J'y vais , je m'y installe mais ils n'en avaient pas . Le serveur était de mon avis : je ne pouvais pas manquer cette spécialité de la ville alors que j'étais ici. Il me donne une adresse, à quelques 300 mètres de plus. Mais je me trompe sans doute, n'y parviens pas et finis par entrer, fatiguéeaprès 1 kilomètre à pied, au "Troquet", un bistrot bien français, me disant que la bavette à l'échalote ou la soupe à l'oignon finalement serait tout aussi bon .
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