Après un dernier thé à la citronnelle, au gingembre et au lait , spécialité d'Anuradha
qui avait eu la gentillesse de me faire à emporter des "ginger candies"
Et après avoir croqué à pleines nouvelles dents, histoire de les tester, un épi de maïs grillé absolument délicieux, dégoulinant de beurre, de citron, tartiné de sel, de poivre et de chili, me voilà partie attendre mon bus à l'endroit indiqué. Un Paulo bus assez fiable d'après la rumeur. Il devait passer à 22h20 et me prendre au passage. Mandar me disait bien, ayant parlé au chauffeur, qu'il aurait du retard mais je tenais à y être à l'heure fixée quand même. Il se trouve que le lieu du rendez-vous n'était ni une gare, ni un parking et que, après une heure de taxi ( c'était à l'autre bout de la ville ) par une circulation encore archi-dense, je me suis retrouvée en bordure d'autoroute à attendre 3 heures !
J'ai fini par oser m'asseoir sur un banc proscrit car il avait été cimenté au sol le soir même et que l'empreinte de mes pieds allait en quelque sorte baptisé. Et mal m'en a pris car je suis devenue l'objet de toutes les attentions et bientôt le modèle à suivre ! Selfies aidant.
Quand le bus est passé, à 1h 26 , il s'est à peine arrêté, je n'ai eu que le temps d'y grimper et c'était reparti pour 14 heures en sens inverse !,
Quelqu'un avait eu la bonne idée d'utiliser ma couchette n°11 dûment réservée jusqu'à ce qu'il en soit délogé! Heureusement qu'en ce moment tout m'amuse, que j'ai un oreiller gonflable et un drap de sac en soie bien à moi et parfumé.
2 heures sur 3 de retard ont été rattrapés sur les 650 km. C'est vous dire la vitesse de croisière !
Nous étions à Margao à midi et demie
Palolem est encore à une heure de taxi
Mais, fidèle, le chauffeur m'attendait pour me déposer au Palolem Cottage où j'allais squatter la chambre 106, ma grande chambre d'avant Hilias, avec le bonheur. d'y retrouver Tushar qui y avait fait faire un grand ménage de printemps en ce jour de l'hiver.
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