mercredi 27 décembre 2023

Un Noël New Yorkais

 C'était le Noël de l'année 2011. J'avais le bonheur de le passer à New York grâce au photographe Andrew Beardworth qui me laissait occuper sa chambre dans l'East Village pendant qu'il était en Irlande.  C'est la période où j'ai compris que la vie était simple et qu'on m'avait appris à tort à la compliquer à loisir. J'ai compris que le fait de se soucier par exemple n'arrangeait rien du tout, n'empêchait rien du tout, ne faisait que compliquer et gâcher le présent. J'ai juré de cesser de m'en faire inutilement dû à cette certitude qui m'a envahie que la Vie savait mieux que moi ce qu'il me fallait, ce à quoi j'avais droit. Vivre au jour le jour sans se soucier du lendemain, agir bien et attendre les surprises du destin, est peu à peu devenu une bonne habitude. La foi aide, j'en conviens.


J'ai compris que toutes les choses importantes de cette Vie, de la beauté à l'amour en passant par les joies de l'amitié, nous étaient offertes gratuitement.  A commencer par l'air que l'on respire, le soleil qui réchauffe, le vent qui décape, la pluie qui lave. Quoi encore ?  La beauté de la nature, celle des gens, celle véhiculée par l'art, le sourire des enfants, l'amour inconditionnel d'une maman, les couleurs du printemps, la saveur des divers aliments.  Tout ce qu'il y a d'important. Ca s'est comme inscrit dans ma chair.

J'ai été, comme cette photo en témoigne, inondée d'une joie qui n'a jamais cessé de me traverser depuis. Et que je stabilise ici en ce moment. Sans effort vu la douceur environnante, offerte aussi , à travers la gentillesse des gens, la bonne volonté manifestée partout, la beauté du regard des enfants.

                                                      Que la Nouvelle Année  soit aussi belle 

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