On s’est vraiment crus aux JO” : Emmanuelle Bercot nous raconte les folles coulisses du tournage du film L’Esprit Coubertin
Télé Loisirs : C’est amusant de vous découvrir en coach sportive !
Emmanuelle Bercot : C’est vrai que ça m’a amusée de me retrouver dans un film avec un ton singulier bien différent de ce que je fais d’habitude. J’aime toujours jouer des personnages qui sont très éloignés de moi, et c'était le cas dans ce film. Moi, coach de haut niveau ? Pour les gens qui me connaissent, c’est une surprise !
Vous êtes du genre sportive ?
E.B. : J’ai toujours fait du sport, le sport fait partie de ma vie, mais de là à me projeter dans la compétition de haut niveau, non. Aujourd’hui je fais du sport pour m’entretenir, comme tout le monde, mais plus jeune j’ai beaucoup pratiqué le tennis, la boxe française, et le ski. Je me sentais d’ailleurs très bien dans le costume de l’équipe de France, on a passé tout le tournage en jogging, ce qui était assez savoureux !
Comment vous êtes-vous préparée pour votre rôle d’entraineuse de tir de précision ?
E.B. : Je n’ai pas rencontré d’athlète de cette discipline, mais j’ai passé beaucoup de temps à regarder des vidéos de championnat et de J.O. de ce sport que je ne connaissais absolument pas. J’avais envie de voir comment se déroulent les compétitions, il y a beaucoup de vidéos sur Youtube. J’ai découvert un sport qui n’est pas du tout spectaculaire, il n’y a pas de show dans le stade, on est dans l’intime des tireurs et dans une précision totale. Dans le stade il faut un silence total, on ne peut pas crier ou encourager, c’est très particulier. Je ne devrais sans doute pas le dire, mais ce n’est pas le sport que j’irais voir aux J.O. de Paris !
Emmanuelle Bercot : "D’un coup j’ai eu cette idée de nattes africaines"
Comment avez-vous travaillé votre look ?
E.B. : Lors des essais coiffure et maquillage avant le tournage, Jérémie (Sein, le réalisateur, ndlr) avait d’abord imaginé mon personnage avec des cheveux décolorés et une coupe années 80. Ça m’ennuyait parce que je faisais du théâtre en même que les prises de vue, et je devais avoir les cheveux longs. D’un coup j’ai eu cette idée de nattes africaines, ça avait du sens même par rapport au sport. Si elle a fait du tir de précision, elle ne peut pas avoir un seul cheveux qui lui tombe sur le visage. Je trouvais que cette coupe un peu ridicule servait bien le côté ringard du personnage. Ça me prenait une demi-heure à faire tous les matins.
Benjamin Voisin est, lui, encore plus méconnaissable...
E.B. : C’est la troisième fois que je tournais avec lui. Il y a été à fond, il n’a pas du tout eu peur de s’enlaidir, de se ridiculiser. Et son jeu était lui aussi complètement décalé. Je me suis dit "Wouah, il va vraiment loin".
Comment vous êtes-vous sentie dans le faux village olympique reconstitué dans le film ?
E.B. : On était complètement dedans, plongés dans l’univers olympique, on a tourné quasiment exclusivement dans ce grand décor-là. Il y avait des figurants en jogging qui passaient partout, on s’est vraiment crus aux Jeux Olympiques ! Comme le film met plus l’accent sur le côté fête et déconnade que sur la discipline, et ça donnait envie. Même si aux vrais J.O., les sportifs doivent être dans la concentration extrême avant leurs compétitions.
Emmanuelle Bercot : " Je suis débutante dans la comédie"
Vous êtes assez rares dans les comédies, pourquoi ?
E.B. : C’est quelque chose dont j’ai toujours eu envie, et ça fait un ou deux ans que j’apparais de plus en plus dans des comédies, comme Sentinelle avec Jonathan Cohen (sur Prime Video, ndlr). Ce n’était pas du tout le cas avant, mes proches me disaient tout le temps que je devais faire de la comédie mais on ne m’en proposait jamais. Les digues sont un peu en train de lâcher, j’en commence une nouvelle dans un mois. J’adore, mais c’est très dur parce que je suis débutante dans la comédie.
Les Jeux Olympiques de Paris, les vrais, vous irez ?
E.B. : Non, parce c’est trop compliqué et que les places sont à des prix hallucinants. En revanche, je vais regarder les sports qui m’intéressent à la télévision, comme l’athlétisme, la boxe, le basket la GRS aussi, j’adore ça. Je serai dans Paris, donc je vais être plongée dans l’ambiance même si je ne vais pas sur place. Je ne me suis pas dit que je devais absolument partir de Paris, je pense que ce sera assez marrant de voir cette atmosphère particulière dans la ville.
En janvier dernier, vous avez révélé souffrir d’insomnies. Est-ce toujours le cas ?
E.B. : Ah, cette nouvelle a fait le tour d’Internet ! Pour le moment je n’ai pas encore trouver la solution, je ne manquerai pas de vous prévenir quand je retrouverai le sommeil. On est très nombreux à souffrir de ce problème. C’est difficile parce que derrière, les journées, il faut quand même les faire. C’est extrêmement pesant, et épuisant. Peut-être que ma carrière serait meilleure si je dormais mieux (rire).
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