lundi 1 janvier 2024

Le quiz de Nouvel An

On me demande souvent en ce moment comment ou pourquoi je suis joyeuse comme ça ? Pourquoi je souris tout le temps ? Pourquoi je suis toujours contente ? Pourquoi le départ de ma meilleure amie vers des cieux plus cléments ne m'attriste pas plus ?


La joie n'a pas besoin de raison pour être je suppose.  C'est juste une expression de l'âme

Toutefois si je réfléchis je me rends compte que depuis le temps que je travaille sur moi d'arrache pied, " d'ailleurs j'en ai un d'arraché ",  j'ai petit à petit, et il y a belle lurette déjà dans la majorité des cas,  balancé par-dessus bord tout ce qui pourrait m'en empêcher :  

Par exemple

1)  Ca ne m'intéresse pas d'avoir raison  ; ça m'amuse même plutôt d'avoir tort, ça me damne le pion ! Ca m'en bouche un coin !

2) Je n'ai aucune envie de contrôler qui que ce soit. J'adore nous savoir et nous voir tous si différents et ça m'amuse de laisser faire les choses, de voir  comment les gens sont et ce qu'ils font avec qui ils sont...

3) Du coup  je n'ai jamais rien à blâmer. Il y a longtemps,  au moins depuis Jonathan Le Goéland, que je sais que ce qui m'appartient me reviendra, que le reste n'est pas à moi. Et je ne pense pas que là où j'en suis soit de la faute de qui que ce soit (mes parents, mon éducation, la société), à part moi ; je me sens responsable de mon propre bonheur ayant clairement vu de bonne heure que ce n'est pas ce qui nous arrive qui nous afflige mais la façon dont on le prend.

4) Les critiques ne m'intéressent pas. Ce que les gens sont, je l'ai été aussi ou le serai un jour. Chacun de nous exprime un certain niveau de conscience mais au fond, nos corps éthériques ne font qu'un,  et sous des formes multiples, en fait, nous sommes tous pareils. Critiquer l'autre revient à se critiquer soi-même .

5) Comme je ne me suis pas sentie beaucoup aimée et protégée enfant, depuis longtemps, longtemps je m'aime toute seule !  Je vois plein de gens autour de moi se déprécier, se traiter de tous les noms; ils se disent stupides, sots, moches, trop bons trop cons. Ils disent carrément ne pas s'aimer. Je ne me dénigre pas, au contraire, je  m'aime beaucoup, je me comprends à 100%, je suis aussi tolérante et indulgente avec moi qu'avec les autres ; je m'amuse de moi-même, je me parle comme à une meilleure amie que j'aurais tout le temps à proximité,  je nous trouve cools, sympas, pas compliquées, je nous fais confiance. Je me sais divine .  

Je me sens comme aimée de Dieu, aussi fou que ça puisse vous paraître. Mon meilleur pote, le Christ en moi, me le sussure à longueur d'année et je le crois.

6) Du coup, je pense réellement que tout est possible  donc je ne laisse pas les croyances négatives me tournebouler. Je ne parviens pas à réaliser tout ce que je voudrais, guérir ma jambe par exemple mais je sais que c'est parce que je ne suis pas encore  assez branchée sur la bonne longueur d'onde vibratoire, que je n'utilise qu'une toute petite partie de mes capacités parce que je ne parviens même pas à les envisager.  Ca m'amuse. De vie en vie  je serai de plus en plus consciente, donc un jour je vais y arriver. Ce qui me rend patiente avec la gourde que je suis, pour l'instant ! Après ça l'énergie suivra la Pensée .

7) J'ai ni besoin, ni envie d'impressionner qui que ce soit. Ce que les gens pensent de moi c'est leur problème. Ca en dit plus long sur eux, sur leur façon de voir, que sur moi. Je suis là où j'en suis, point barre. On aime, on n'aime pas, "kif kif bourricot",  ça m'indiffère. J'ai conscience qu'un tas de compliments a toujours en contrepartie son tas de critiques. Possiblement d'ailleurs aucun des  deux tas n'est juste ! 

8) Les gens me fascinent, vraiment, donc il y a longtemps que je ne les catégorise plus. Blancs, noirs, jaunes , sympas ou pas , malins ou pas, tordus ou droits, en chacun je reconnais une partie de moi . Je suis comme je suis,  je suppose qu'eux aussi. Depuis que je suis ado, les défauts des gens m'ont plus intéressée que leurs qualités,  parce que leurs bons côtés  étaient acquis mais les défauts allaient être à transformer,  et comme je faisais aussi ce travail sur moi-m'aime, (l'essentiel et quotidien "examen de conscience" comme on disait ! ) ça m'intéressait de voir comment on s'y prenait, de mesurer nos progrès. On peut toujours devenir un meilleur soi-même, c'est même la seule chose à faire non ?  Ca me fascine, et ça m'amuse encore et toujours les prises de conscience que nous parvenons à faire...

9) J'ai été quelqu'un qui, parce que très attachée, "sentimentale", passionnée même, avait aussi très peur . Je me réveillais le matin en le disant: . -" J'ai peur, j'ai peur " . Peur de quoi ? Principalement que Michel ne meure, mais aussi de mourir moi avant que ma dernière fille n'ait 20 ans, peur que l'histoire ne s'arrête, peur que mes sentiments, mon engagement ne changent, peur de ne pas être à la hauteur comme fille, comme mère, comme épouse, comme amante, comme enseignante.  Peur, peur et encore peur !  A force d'avoir la hantise de ces peurs  ( parfois je me recroquevillais sous le piano, les yeux fermés pour tenter d'y échapper.), et là Philippe m'a beaucoup aidée, j'ai commencé à oser les  regarder en face, à les fixer de près, à leur intimer l'ordre de la fermer. Et je me suis peu à peu rendue compte que ces peurs n'étaient que des fictions de mon imagination, de pures illusions. J'ai vu clairement que, comme je ne sais plus qui l'a dit : "le mental est un bon serviteur mais un mauvais maître"( Einstein ? ). J'ai du le remettre à sa juste place. Quand j'ai fait assez d'efforts pour ça, un jour en Irlande, au One Man Pass, dans le Donégal, toute peur m'a quittée. Enfin toute peur m'a été ôtée. " Aide toi , le Ciel t'aidera".  Cadeau de la fin d'un voyage à pied de 1300 km  entrepris dans le but de la maîtriser, cette peur innée. J'avais 49 ans.  Pour illustrer ce travail Michel m'avait écrit ( ou recopié, je ne sais pas), à l'époque  un texte que j'ai toujours sur moi :"Le serviteur met les vêtements de son Maître et joue au Seigneur. Mais lorsque le Maître rentre, il est humilié ." 

C'est toute l'histoire du mental inférieur, de l'intellect si critique. Quand l'âme individuelle, sur les hauteurs du mental supérieur, où git l'intuition, commence à prendre les commandes,  il la ferme.  Les peurs alors se dégonflent telles des ballons de baudruche et tombent d'elles-mêmes. 

10) Au cours de ces longues années je me suis enfin détachée. Je me demande si ce n'est pas  justement Jodo, qui nous démontrait que "là où il reste un gramme de sentiment, il ne peut y avoir d'amour ".  De le vérifier et de le comprendre m'a beaucoup aidée  pour ce travail sur le détachement ( travail du Taureau, par excellence). L'Amour doit forcément être libre puisqu'il libère, or un attachement est toujours entaché de peur, peur que ça s'arrête, peur que ce soit moins bien, peur de ci, peur de ça. L'Amour étant libre donne sans attendre en retour, il donne sans compter, il n'a pas une once d'égocentrisme. Il EST et c'est tout. AM-OUR se traduit littéralement par "lumière de l'Âme". Ce n'est pas un sentiment, c'est un état d'âme, un état d'être STABLE  alors que l'attachement est par définition fluctuant, dépendant des humeurs de la personnalité. L'attachement engorge le plexus solaire, l'Amour séjourne au niveau du dessus,  au niveau du coeur. On ne peut mélanger les torchons et les serviettes, comme disaient nos grand-mères. C'est la réponse que je donne pour ce qui est du départ d'Anne Marie. C'est sûr que si je ne l'aimais pas, je serais triste, je la pleurerais à chaudes larmes ma Beauté envolée. Enfin! Je ne pleurerais que sur moi en fait, sur mon manque d'elle, sur ma solitude nouvelle. Mais j'Aime Anne Marie. Mon Anam Cara.  Comment alors ne pas me réjouir de ce qui lui arrive ? Comment ne pas ressentir une joie profonde de la savoir libérée et guérie ?  Comment ne pas l'accompagner dans la plus grande sérénité ?

Je pourrais continuer longtemps, parce qu'en plus d'avoir laissé tomber le vouloir avoir raison, le contrôle, le blâme, la critique, les pensées négatives à mon égard, les croyances limitantes, l'envie d'impressionner les autres, la catégorisation,  les peurs diverses et variées et l'attachement, je me fous aussi des excuses foireuses que j'essayais de trouver pour me justifier et je me fous du passé vu que j'ai bien vu, j'ai l'âge pour ça, que nous n'avons que le présent comme cadeau de la Vie. Je n'ai plus de temps à perdre. Et le travail qui me reste à faire est plus important que les expectations souvent déraisonnables de l'entourage.  Ici, si je les écoutais, je les distrairais matin, midi et soir mais maintenant je sais à peu près bien ce dont j'ai besoin. Je m'y tiens .

Alors, évidemment, si on laisse tout ça tomber, il n'y a plus vraiment de raison d'être triste, déçu, en attente, amer ou de se sentir prisonnier, n'est-ce pas ?    

Faites le test  maintenant pour vous-même . Voyez quel pourcentage vous avez atteint, sur quel point il faudrait encore lâcher du lest et encouragez vous, félicitez-vous.  Ayez le courage de montrer qui vous êtes. Surtout, ne changez rien pour me plaire ! Vous êtes formidables, là où vous en êtes, tels que vous êtes. Ce que j'aime chez vous, c'est VOUS.  

La vie est de notre côté, alors qu'on le veuille ou pas, elle nous obligera à changer, parce qu'elle nous obligera à progresser.  N'ayons pas peur. Nous avons choisi d'être là et nous sommes là pour ça, pour acquérir plus de conscience, pour nous entraîner à Aimer mieux, donc autant y aller. La vie n'est jamais déplaisante. C'est notre mental qui nos fais croire qu'elle l'est. 

Que 2024 nous renouvelle . Que votre vie soit  aussi belle que vous vous la ferez.

PS: Je file aux fleurs !

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